Au cours du 20e siècle, la musique s'est affirmée comme un objet pertinent pour les géographies francophones et anglophones. Bien que ce constat s'accompagne aujourd'hui de publications nombreuses et variées, le sujet continue d'étonner à l'intérieur même de la discipline. Ce travail explore les causes d'un tel blocage. L'hypothèse suppose que l'affirmation de la musique comme objet géographique est responsable du paradoxe constaté. Si cette idée se vérifie lorsque la justification élaborée par les music geographers est à la source d'une forme d'inertie, elle montre surtout que l'enfermement d'un objet dans un sous-courant porte atteinte à sa liberté de circulation intradisciplinaire. Affirmer la pertinence du sujet sans pour autant restreindre l'objet à une sous-discipline implique alors la généralisation disciplinaire de la musique, puis sa pluridisciplinarisation. En guise de terrain, le flamenco illustre la complexité géographique d'un phénomène musical. La flamencologie historique s'est construite sur des oppositions et des incertitudes, principalement parce qu'elle a cherché à spécifier les caractéristiques de son objet. En travaillant le flamenco dans tous ses espaces, lieux et territoires, nous voyons qu'il fait converger divers points de vue, dans la tension ou dans la continuité. L'analyse des relations interspatiales permet de mieux saisir l'objet dans l'espace géographique. Ainsi, ses différentes dimensions (socioculturelle, économique et politique principalement) peuvent être réunies pour aborder les principes d'une action flamenca. / L'auteur n'a pas fournit de résumé en anglais.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2012GRENH039 |
Date | 24 October 2012 |
Creators | Canova, Nicolas |
Contributors | Grenoble, Soubeyran, Olivier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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