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Essays on The Dividend Policy of Financial and non Financial Firms / Essais sur la politique de dividendes des firmes financières et non financières

L’objectif de cette thèse est d’analyser l’existence de spécificités dans l’utilisation par les banques de la politique de dividende comme moyen de résolution des conflits d’intérêts. Il s’agit également de s’interroger sur l’opportunité d’une réglementation visant à imposer aux firmes le versement de dividendes, dans une perspective d’amélioration de la qualité de la gouvernance. Le premier chapitre analyse l’influence de deux conflits majeurs, dirigeants vs actionnaires et actionnaires vs créanciers. Il montre que les banques prennent en compte les deux types de conflits, la résolution des conflits entre actionnaires et dirigeants revêtant toutefois une importance prédominante. Les banques utilisent les dividendes comme un substitut à de faibles degrés de protection des droits des actionnaires et des créanciers. Le second chapitre explore ces conflits d’intérêt plus avant en analysant l’impact de la concentration de l’actionnariat et du degré d’opacité des banques. Que l’actionnariat soit dispersé ou concentré, un plus fort degré d’opacité favorise les comportements d’expropriation par les insiders (dirigeants ou actionnaires majoritaire) et conduit à des dividendes plus faibles. Un environnement institutionnel plus protecteur des droits des actionnaires ou un régime de supervision strict permettent de limiter l’expropriation. Une réglementation limitant le versement de dividendes, telle que définit dans Bâle III, pourraient renforcer de tels phénomènes. Le dernier chapitre s’interroge sur l’opportunité d’une réglementation de la politique des dividendes et s’intéresse au cas de l’Indonésie caractérisée un faible taux de versement et un faible degré de protection des actionnaires. En cohérence avec la théorie du cycle de vie, une telle réglementation devrait tenir compte du stade de développement de la firme et contraindre uniquement les firmes ayant atteint un stade de maturité, une réglementation uniforme de la politique de dividende n’étant donc pas souhaitable. / This dissertation aims first to investigate whether banks, which have unique characteristics, use dividends to reduce the agency conflicts between their different stakeholders. Another objective is to investigate if the implementation of a regulation of dividend policy is necessary to oblige firms to pay dividends for good governance purposes. In Chapter 1, we examine if bank managers use dividends to reduce agency cost of equity (managers vs. shareholders) and agency cost of debt (shareholders vs. creditors). We show that bank managers use dividends as substitute to weak legal protection and strike a balance in their dividend policy with however a more decisive role played by the agency cost of equity than the one of debt. Chapter 2 further explores if the degree of ownership concentration and the level of asymmetric information (opacity) faced by outsiders influence banks’ dividend payouts. In either concentrated or dispersed ownership structure insiders (managers or majority shareholders) pay lower dividends when the degree of opacity is high. In line with the entrenchment behavior for banks, insiders extract higher levels of private benefits when it might be more difficult to detect such opportunistic behavior. Higher level of shareholder protection and stronger supervisory regimes help to constrain such behavior. These findings have critical policy implications for the implementation of Basel 3 with restrictions on dividend payouts that might reinforce this entrenchment behavior. In the Chapter 3, we investigate if the implementation of a regulation to oblige firms to pay dividends for better governance is desirable. We consider the case of Indonesia, where the regulator plans to implement a mandatory regulation on dividends in a context of declining dividend payments and weak shareholder rights. The findings recommend that firms should only be required to pay dividends when they reach a certain development stage, and action should only be taken against those firms which do not pay dividends, although they should be able to. Overall, dividend policies should not be regulated by one-policy-for-all regulation.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2016LIMO0005
Date13 January 2016
CreatorsWardhana, Leo Indra
ContributorsLimoges, Lepetit, Laetitia, Crouzille, Céline
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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