Au Canada, les dépenses que fait chaque province en éducation sont
considérées comme un investissement. L’éducation de base, c’est-à-dire le niveau
primaire et secondaire, est gratuite pour tous les canadiens. L’éducation est financée
par les impôts des contribuables. Les outils dont un adulte a généralement besoin au
cours de sa vie y sont enseignés. L’acquisition de ces outils est le premier échelon à
passer pour se tourner ensuite soit vers un travail à la suite de l’obtention du diplôme
d’études secondaires, qui est obligatoire, soit vers l’obtention de diplômes d’études
supérieures. Cependant, plusieurs élèves boudent les études de niveau secondaire et
se retrouvent en dehors de l’école, avec ou sans emploi, avant d’avoir obtenu le
diplôme d’études secondaires. Ces jeunes se retrouvent ainsi dans une situation
handicapante. S’ils ne reviennent pas sur leur décision de quitter l’école, il sera plus
difficile ensuite pour eux de trouver un emploi, puisque presque toutes les entreprises
et tous les paliers de gouvernement exigent au minimum le diplôme d’études
secondaires pour engager un individu. S’ils trouvent un emploi, ils seront quand
même dans une situation difficile vue la précarité d’emploi pour les « sans diplôme »,
étant donné que sa situation d’emploi est soumise entre autres, aux aléas des
difficultés macroéconomiques qui peuvent arriver.
Plusieurs chercheurs ont tenté de trouver ce qui faisait en sorte que des jeunes
décident de décrocher. Le travail que font les jeunes durant l’année scolaire a souvent
été pointé du doigt comme étant un facteur aggravant. Depuis plusieurs années, de
plus en plus de jeunes travaillent. Cet « aspect travail » a été analysé de différentes
façons par les chercheurs, et surtout chez des jeunes qui en sont à leurs dernières
années de leurs études secondaires. Notre approche consiste plutôt à vérifier
l’importance du travail pour les jeunes de 14 et 15 ans. Comme ils sont de plus en
plus jeunes à travailler durant l’année scolaire, nous voulons analyser s’il existe un
lien entre le décrochage et le travail. À l’image des résultats obtenus des autres
chercheurs, nous ne pouvons arriver à établir une relation directe avec le décrochage.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/6812 |
Date | January 2015 |
Creators | Laplante, Maryse |
Contributors | Vierstraete, Valérie |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Mémoire |
Rights | © Maryse Laplante, Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada, http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/ |
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