Depuis 30 ans a été mise en place, dans la plupart des pays européens, une politique de réduction des durées d'hospitalisation. Beaucoup d'études ont été conduites sur les conséquences de ce raccourcissement des durées d'hospitalisation mais par contre peu se sont intéressées aux caractéristiques cliniques et sociodémographiques des patients à l'admission qui pourraient influer sur ces durées. Une meilleure connaissance de ces facteurs permettrait d'adapter ces durées aux besoins spécifiques des patients et ainsi réduire les conséquences négative s de sorties prématurées. De plus, cela pourrait permettre une meilleure planification de la disponibilité en lit. L'objectif de notre étude est de mettre en évidence les déterminants cliniques et sociaux des durées d'hospitalisation et les conséquences de celles ci sur l'organisation des soins grâce à une étude prospective portant sur 121 patients hospitalisés pour un premier épisode psychotiques. A l'admission il n'est retrouvé aucun facteur prédictif des durées d'hospitalisation. Par contre la réponse au traitement et la symptomatologie à la sortie de l'hospitalisation sont significativement associés aux durées d'hospitalisation. Mais le facteur le plus prédictif est la préférence du psychiatre traitant pour une durée courte ou longue d'hospitalisation. Lors du suivi les courtes hospitalisations n'ont pas été compensées par plus de suivi par les services extra-hospitaliers de psychiatrie ou par les médecins généralistes. Ces résultats suggèrent la nécessité de développer des soins plus rationnels et standardisés pour la prise en charge des premiers épisodes psychotiques pour améliorer notamment le suivi post hospitalisation. / Since the middle of last century, there has been a transition in almost all western countries towards a policy of reduced periods of hospitalization. Although many studies have been carried out on the consequences of short versus long length of stay (LOS), less is known about the socio-demographic and clinical characteristics of patients on admission, which could influence LOS. A better knowledge of these factors could help adapt LOS to patients' specific needs and perhaps reduce the negative consequences of early discharge. Furthermore, predicting LOS could be helpful for planning bed availability. First-episode psychosis is a key moment to study with the importance of cares on prognosis. The aim of our study is to evaluate clinical and social determinants of LOS at admission and discharge in relation to 121 hospitalisations for first episode psychosis using standardized assessment measures and their consequences on care organisation. None of the clinical factors at admission were significant predictors of longer hospital stay. However, response to treatment and symptomatology at discharge were significantly associated with longer LOS as was the head psychiatrist's general preference for long or short hospitalisation. Furthermore our findings, during the one-year follow up, suggest that a shortening of hospital stay for first episode psychotic patients has not been compensated by an increased role of the general practitioner (GP) in providing post-discharge care or by psychiatric community care. This suggests a need for greater evidence-based rationalization of practice for the care of first psychosis episode with more interactions between hospital and community care
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010MON1T014 |
Date | 15 December 2010 |
Creators | Capdevielle, Delphine |
Contributors | Montpellier 1, Ritchie, Karen |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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