This thesis consists of three essays on issues that affect valuation and capital allocation decisions of multinational companies (MNCs). The first essay explores the valuation consequences of tax avoidance using an international sample of cross-border mergers that involve tax haven targets and/or acquirers. Cross-border mergers with haven-based firms offer a refined setting to study the valuation implications of tax avoidance. Firms can achieve tax savings through these transactions in two ways: 1) selling to an acquirer based in a tax haven, hence making the newly created multinational a haven resident or 2) setting up a subsidiary in these locations by targeting a tax haven firm. Using the data on cross-border M&As for the period from 1989 to 2010, we find that the announcement returns to targets and acquirers of tax haven firms are lower relative to a control sample of non-tax motivated M&As. The evidence is consistent with the agency cost explanations, as changing a firm's tax home through a 100% acquisition is accompanied by a change in legal system and corporate governance. The adverse effects are less pronounced for firms that have stronger corporate governance practices at the firm - level. Our results therefore provide value evidence on the agency costs of tax-motivated M&As. In the second essay, we investigate two related issues. First, what is the valuation impact of state expropriation for cross-border mergers that involve targets from predatory states. Second, what is the effect of improved shareholder protection and transparency when the target is subject to significant expropriation risk. Using a sample of 902 cross-border acquisitions from 36 target countries during the period from 1989 to 2009, we find that targets, which operate under some degree of state expropriation risk, receive a significantly lower premium. The target shareholders are also not fully rewarded for the improvement in firm governance since the benefits of improvement are mitigated under predation. We thus provide evidence for twin-agency theory of Stulz (2005) through cross-border mergers. In the third essay we investigate how foreign risks affect the capital allocation decisions of the U.S. firms. We argue that international trade is a significant conduit of foreign political uncertainty into U.S. markets. We construct a measure of foreign political risk sensitivity; an index of political risks of trade partners or occurrence of national elections weighted by the relative export volumes of particular industries. We find that industries that export considerable shares of their output to countries with high political risk or countries that hold national elections in a given year experience suboptimal investment efficiency and lower performance. / Cette thèse se comporte de trois essais portant sur les décisions relatives à l'allocation des capitaux dans les firmes multinationales ainsi que sur les problématiques se rapportant à leur évaluation. Le premier essai explore les conséquences de l'évasion fiscale en termes d'évaluations, et ceci en se basant sur un échantillon de données portant sur des opérations de fusions et acquisitions internationales impliquant des entreprises se trouvant dans des paradis fiscaux. En utilisant des données sur les fusions et acquisitions portant sur la période de 1989 à 2010, nous trouvons que les rendements autour de la date d'annonce pour les entreprises acquises ou acquéreuses se trouvant dans des paradis fiscaux sont relativement moins élevés en comparaison à ceux des entreprises fusionnant pour motifs autres que fiscaux. Ce résultat est en accord avec la notion des coûts d'agence, puisque le changement fiscal sera accompagné d'un changement du système judiciaire et des pratiques de gouvernance. Les résultats obtenus constituent une preuve de l'impact en termes d'évaluation des coûts d'agence dans les fusions et les acquisitions motivées par des avantages fiscaux. Dans le second essai nous étudions deux problématiques connexes. Tout d'abord, quel est l'impact d'expropriation par l'état, en termes d'évaluation, sur les fusions impliquant des entreprises se trouvant dans des pays prédateurs. Deuxièmement, quel est l'effet d'une amélioration de la protection des actionnaires et de la transparence lorsque l'entreprise acquise présente un risque élevé d'expropriation. En utilisant un échantillon de 902 acquisitions portant sur 36 pays durant la période de 1989 à 2009, nous trouvons que les entreprises acquises qui présentent un certain risque d'expropriation reçoivent une prime moins élevée. Les actionnaires de l'entreprise acquise ne sont pas non plus entièrement compensés pour l'amélioration de la gouvernance puisque les bénéfices de cette amélioration sont mitigés en présence de risque de prédation. Dans le troisième essai, nous étudions l'impact du risque international sur les décisions relatives à l'allocation des capitaux dans les entreprises américaines. Nous affirmons que le commerce international est conduit important d'incertitude des pays étrangers politique pour les marchés américains. Nous trouvons que les industries qui exportent une part importante de leurs produits dans des pays présentant un risque politique élevé ou des pays qui tiennent des élections nationales durant une année donnée, ont un investissement sous-optimal et une performance moins élevée.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.110527 |
Date | January 2012 |
Creators | Col, Burcin |
Contributors | Artyom Durnev (Supervisor), Vihang R Errunza (Supervisor) |
Publisher | McGill University |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation |
Format | application/pdf |
Coverage | Doctor of Philosophy (Desautels Faculty of Management) |
Rights | All items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated. |
Relation | Electronically-submitted theses. |
Page generated in 0.0022 seconds