L'innovation a reçu beaucoup d'attention de la part des économistes. En conséquence, les droits de propriété intellectuelle (DPI), qui permettent à l'innovateur, pour récupérer son coût de R&D, de pratiquer un prix de monopole, ont obtenu une large acceptation. Équilibrer l'efficacité dynamique et statique de la propriété intellectuelle est une préoccupation majeure pour les décideurs politiques. De nombreuses études ont abordé cette question, mais ne sont pas parvenues à un consensus. Dans le premier chapitre, je tente de répondre à la question suivante: Faut-il accorder une exclusivité commerciale supplémentaire pour les nouveaux innovateurs dans l'industrie pharmaceutique? Mes résultats montrent que la valeur acquise par une nouvelle innovation l’emporte sur la perte d'exclusivité sur le marché, mais avec un bénéfice mineur. Dans le chapitre deux (avec Roberta Dessi), nous tournons notre attention vers les aspects financiers des activités innovantes. Nous passons en revue les données empiriques sur l'impact du capital-risque sur l'innovation. Nous proposons un modèle théorique simplifié pour éclairer les signaux potentiels d'endogénéité afin d’identifier comment le capital-risque influence l'innovation. Dans le chapitre trois (avec Margaret K. Kyle), nous explorons les effets potentiels des droits de propriété intellectuelle et des exemptions de recherche sur les avancées cumulées dans le développement de médicaments. Nos résultats montrent que la protection des brevets tend à promouvoir les activités innovantes et faciliter les essais cliniques menés sur les médicaments après lancement. Les exemptions de recherche se révèlent être associées à une diminution des activités d'innovation de suivi. Chacun de ces trois chapitres est autonome. Les chapitres un et trois enquêtent sur le bien-fondé de l'octroi de droits de propriété intellectuelle à l'innovateur. Le deuxième chapitre examine les dispositions financières des activités d'innovation. / Innovation has received much attention from economists. As a result, intellectual property rights (IPR), which allow the innovator to recover their R&D cost from monopoly pricing, have obtained wide acceptance. Balancing the dynamic and static efficiency of IPR is a primary concern for the policy makers. Many studies have addressed this question but reached no consensus. In chapter one, I try to answer the following question: Should we grant additional market exclusivity to incremental innovators in the pharmaceutical industry? My results show that the value gained from incremental innovation outweighs the loss from market exclusivity, but with minor benefit. In chapter two (with Roberta Dessi), we turn our attention to the financial aspects of the innovative activities. We review the empirical evidence on the impact of venture capital on innovation. We propose a simplified theoretical model to illuminate the potential endogeneity caveats in identifying the causal effects of venture capital on innovation. In chapter three (with Margaret K. Kyle), we explore the potential effects of intellectual property rights and research exemptions on cumulative advances in drug development. Our results show that the overall effect of patent protection tends to promote innovative activities; post-launch drugs facilitate the clinical trials conducted on them. Research exemptions turn out to be associated with a lower level of follow-up innovation activities. Each of these three chapters is self-contained. Chapters one and three investigate the rationale of granting the innovator intellectual property rights by exploring the pros and cons of intellectual property rights. Chapter two investigates the financial provisions of innovation activities.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2013TOU10025 |
Date | 26 September 2013 |
Creators | Yin, Nina |
Contributors | Toulouse 1, Dessi, Roberta, Kyle, Margaret |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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