Aborder le roman féminin sous l‟angle d‟un énoncé discursif nécessite raisonnablement que l‟on prenne en compte, le contexte social, culturel et linguistique de production, les stratégies d‟énonciation, le champ de signification et les instances réceptrices qui déterminent ce discours. L‟approche sociopragmatique nous autorise pour ce faire à cette lecture plurielle qui, selon nous, mène incontestablement à une lisibilité optimale des textes. D‟abord, en tant que communication, le roman féminin implique des techniques discursives basées sur un environnement culturel et linguistique qui influence incontestablement le fonctionnement des énoncés en ce qui concerne les activités de production. Ensuite, la particularité des discours que nous étudions c‟est leur langage multiforme fait de paroles, d‟actes à valeur énonciatives, et d‟autres types de manifestations communicatives. C‟est un langage allégorique par essence, fait de sous-entendus, de diverses tournures imagées et aussi de silences parlants qui permettent d‟exprimer sans vraiment dire. Cette mise en scène théâtralisée du discours confère à l‟expression romanesque féminine un statut artistique particulier où la langue s‟enrichit d‟" accessoires linguistiques " d‟origine ethnique, régionale ou nationale. Enfin, la réception elle-même est fonction d‟un ensemble d‟éléments nécessaires à sa réalisation à savoir un espace, un temps, une orientation de réception intentionnellement glissée par l‟auteur. Ces éléments mis ensemble correspondent à ce que Kleiber nomme la "mémoire discursive" de l‟énonciateur et les "savoirs partagés" entre l‟émetteur et le récepteur
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00856016 |
Date | 16 January 2012 |
Creators | Ntsame Okourou, Franckline |
Publisher | Université Paris-Est |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0017 seconds