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Binary evolution in the light of barium and related stars

Si l'évolution des étoiles simples est relativement bien comprise, l'étude des étoiles binaires, qui représentent la majorité des étoiles, nécessite encore des progrès majeurs, particulièrement en ce qui concerne leurs différents modes d'interactions. Dans ces systèmes, la composition de surface d'une étoile peut être altérée non seulement par l'accrétion d'éléments synthétisés au sein de l'étoile compagnon, mais également par des processus de mélanges internes induits par les forces de marées et d'un transport du moment angulaire. Plusieurs classes d'étoiles post-transfert de masse (les étoiles à baryum, CH et S) possèdent effectivement des compositions de surface caractérisées par la présence d'éléments lourds, tel que le baryum. Ces systèmes sont présumés se former au sein de systèmes binaires incluant une étoile de la branche asymptotique des géantes (appelé étoile AGB). Ces dernières sont des étoiles remarquables qui représentent l'unique site d'une nucléosynthèse particulière. En effet, elles constituent les contributeurs essentiels de la production de fluor ou de baryum. Les étoiles AGB sont également caractérisées par une importante perte de masse par vent qui éjecte progressivement leur enveloppe enrichie en ces éléments. Au sein d'un système binaire, une partie de ce vent est accréditée par l'étoile compagnon et pollue ainsi sa surface, laissant une signature spectrale distincte qui subsistera longtemps après que l'étoile AGB ait disparu. Ce scénario est suggéré comme étant responsable de la formation d'une grande variété d'étoiles chimiquement particulières, tels que les étoiles à baryum.<p>Cependant, plusieurs propriétés clés de ces systèmes, en particulier leurs distributions de périodes orbitales et d'excentricités, demeurent inexpliquées depuis des décennies. L'incapacité de nos modèles à reproduire ces propriétés orbitales met en évidence notre compréhension limitée des mécanismes d'interaction qui gouvernent l'évolution des systèmes binaires. Plus particulièrement, des mécanismes qui génèrent des orbites excentriques au sein des étoiles à baryum et des systèmes analogues sont requis. Nous examinons ainsi la possibilité qu'à sa naissance l'étoile naine blanche subisse un kick ou que la présence d'un disque entourant le système binaire soit à l'origine des fortes excentricités observées chez les étoiles à baryum. Ces deux mécanismes permettent pour la première fois depuis l'étude de ces systèmes d'apporter une solution à ces problèmes. Il est montré comment comprendre les signatures induites par un compagnon étoile AGB et les corréler avec les propriétés orbitales du système binaire est essentiel pour tester et améliorer notre connaissance de l'évolution des étoiles binaires; l'objectif de ce travail.<p> / Doctorat en Sciences / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Identiferoai:union.ndltd.org:ulb.ac.be/oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209858
Date23 September 2011
CreatorsDermine, Tijl
ContributorsJorissen, Alain, Siess, Lionel, Gilbert, Thomas, Van Eck, Sophie, Pols, Onno O., Van Winckel, Hans
PublisherUniversite Libre de Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Faculté des Sciences – Physique, Bruxelles
Source SetsUniversité libre de Bruxelles
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typeinfo:eu-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/openurl/vlink-dissertation
Format1 v. (151 p.), No full-text files

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