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Prise en charge et diversité des expériences dans les camps de réfugié.e.s allemands de Bamberg

À partir de l’automne 1944, on estime à 12 millions le nombre d’Allemand·e·s réfugiés ou expulsés des provinces orientales du Reich ou encore des différents pays d’Europe Centrale et de l’Est. Pourtant, en dehors de la RFA, le traitement de ces populations une fois arrivées dans l’Ouest de l’Allemagne reste une facette peu étudiée dans l’historiographie de l’après-guerre.
À travers une analyse de l’aide et la prise en charge des réfugié·e·s dans la ville, le district et l’archidiocèse de Bamberg, ce mémoire de maîtrise illustre les raisonnements et processus complexes par lesquels les autorités bavaroises et les organisations d’entre-aide allemandes tentent d’intégrer la population réfugiée. Cette étude souligne les distinctions établies entre certains groupes de réfugié·e·s et une priorisation de certains individus plus à risque ou plus important au détriment d’autres, dans une situation de graves pénuries de logements, de bien essentiel et une politisation de l’aide humanitaire,
En utilisant une analyse historique du genre et de l’histoire sociale afin d’inclure des groupes qui sont traditionnellement exclus ou négligés par les principaux récits historiques, ce travail s’intègre dans des thèmes plus globaux de l’Allemagne de l'après-guerre, comme la mise en place du nouveau système politique, social, économique et de relations des genres. On cherchera à comprendre pourquoi et comment certains groupes ont accès à de la nourriture, des logements, des emplois et des services médicaux avant d’autres, dans le contexte de la montée de la rhétorique de victimisation, de la formation de la mémoire et de l’identité ouest-allemande. / From the autumn of 1944, an estimated 12 million Germans fled or were expelled from the Reich’s eastern provinces and various Central and Eastern European countries. Yet, outside Germany, the treatment of these refugees once they arrived in western Germany has hardly been studied in the post-war historiography.
Examining the refugee camps in Bamberg, Upper Franconia as study cases, this master thesis will aim to identify different victim groups or divisions within the refugee population as well as the complex reasoning and processes by which the city, district and archdiocese of Bamberg and the German aid groups try to integrate the newcomers. In a context of severe shortage of housing, basic necessities and politicization of humanitarian assistance, this study highlights the distinctions and prioritization made between certain groups of refugees at the expense of others.
Using gender as a category of historical analysis, as well as social history to include groups traditionally excluded from the main historical narratives, this study will also engage in wider discussions in postwar Germany about the German’s development of a new political, social, economic and gender order. This memoir will seek to explain how and why some groups got access to food, accommodation, employment and medical services before others, in a context of the rise of the rhetoric of victimization and the creation of a west-German memory and identity. / Ab Herbst 1944 wurden schätzungsweise 12 Millionen Deutsche aus den östlichen Provinzen des Reiches oder aus verschiedenen zentral- und osteuropäischen Ländern Flüchtlinge oder Vertriebene. Dennoch fand die Behandlung dieser Personen nach ihrer Ankunft in den Westzonen in der Historiographie außerhalb Deutschlands bisher kaum Beachtung.
Anhand der Untersuchung eines Flüchtlingslagers im oberfränkischen Bamberg, widmet sich diese Masterarbeit dem Ziel, die verschiedenen Gruppen innerhalb der Flüchtlingsbevölkerung zu identifizieren und die komplexen Entscheidungsprozesse der Stadt, der Diözese und der deutschen Hilfsorganisationen bezüglich der Integration der Neuankömmlinge zu analysieren. Vor dem Hintergrund der prekären Wohnungsnot, dem Fehlen von Basisgütern und der Politisierung der humanitären Hilfen, hebt diese Studie die Unterschiede, sowie die Bevorzugung einzelner Flüchtlingsgruppen zum Nachteil anderer hervor.
Diese Arbeit widmet sich in besonderem Maße der Geschlechter- und Sozialgeschichte, um die in der traditionellen Geschichtsschreibung häufig vernachlässigten historischen Analysekategorien miteinzubeziehen. Weiterhin liegt der Fokus auf den deutschen Nachkriegsdebatten zur Entwicklung einer neuen Ordnung von Politik, Ökonomie, Gesellschaft und Geschlecht. Ich werde daher versuchen, im Kontext der aufkommenden Viktimisierung im Zuge der Gestaltung einer westdeutschen Identität und Erinnerungskultur, zu verstehen wie und warum manche Gruppen eher Zugang zu Nahrung, Wohnraum, Arbeit und medizinischer Versorgung erhielten als andere.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/25082
Date06 1900
CreatorsL'Abbé, Florence
ContributorsBouchard, Carl, Barton, Deborah
Source SetsUniversité de Montréal
Languagefra
Detected LanguageUnknown
Typethesis, thèse
Formatapplication/pdf

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