Au milieu du XIXe siècle, en l’espace de quelques mois, l’Etat français se dote de plusieurs outils pour contrôler la mobilité de populations dites « indésirables », françaises et étrangères : l’expulsion des étrangers, la surveillance de la haute police et l’interdiction administrative de séjour dans le département de la Seine et l’agglomération lyonnaise. Cette thèse propose une comparaison de ces dispositifs répressifs sur la longue durée, durant tout le second XIXe siècle et questionne leurs modes de justification théoriques, leur application effective dans les départements et les populations touchées. Ce faisant, se dessine la dissociation progressive du traitement de la mobilité des étrangers et des nationaux à la fin du XIXe siècle. / By the middle of the nineteenth century, the French state acquire several legal tools in order to control the mobility of "unwanted" population, whether they are Frenchs or strangers. In this PhD thesis, we want to compare three of this repressives procedures during the long second nineteenth century, by examinating their public justifications, their effective enforcement in a local frame, and the populations effectively affected. Doing this, we highlight the progressive dissociation of the control of mobility of aliens and natives by the end of the nineteenth century.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018PSLEH010 |
Date | 25 January 2018 |
Creators | Saillard, Antoine |
Contributors | Paris Sciences et Lettres, Green, Nancy L. |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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