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Image du corps féminin : culture et sexuation

L'image du corps dessine les contours de la féminité, mais il ne semble possible d'entrevoir une expression proprement féminine qu'à travers les failles de celle-ci. Semblable à une expression incontrôlée de l'inconscient, le féminin se déploie comme le lapsus ou l'acte manqué. Pour ce faire, il semble nécessaire de passer par le rapport différent que semble entretenir une femme à la pulsion. C'est à travers une possible liaison entre pulsion et image du corps que le féminin semble s'exprimer. Aussi, l'inconscient maternel et de ce fait le regard de la mère, nécessitent une particulière attention, dans la mesure où la pulsion scopique de la mère investira différemment le corps de l'enfant fille. A travers un regard non limité par le signifiant, il sera question pour la fille d'un investissement de tout le corps et de ce fait, d'un rapport diffus et difficilement contenable d'avec la pulsion. La multiplicité des inscriptions phalliques sur le corps de la fille rend autre son rapport à l'image – le surinvestissement marque, entre autre, une fragilité. Le regard que suscite l'expression par images dénature l'appel au féminin qui ne peut s'articuler que dans l'absence du dire. Le nouvel impératif social paraît difficilement s'articuler à l'enracinement du discours familial ; il est pourtant possible d'entrevoir une inhibition de la pensée par le biais d'un surplus d'images sans référant. / It's through the body image that the femininity contours draws itself but, it seems possible to catch a glimpse of feminine expression only through the flaw or the rift of it. Similar to the uncontrolled expression of the unconscious, feminine expression displays itself like the slip of the tongue or the parapraxis. Consequently, it seems necessary to point the different relation a woman maintains to her drives. It's through a potential link between drive and body image that the feminine expression seems to take place. To do so, maternal unconscious and the mother's look requires particular attention; insofar as, the mother's optic drive will be differently investing a girl child body. Through a look non-limited by the signifier, it will be question for the girl to invest her whole body and this will lead her to a diffuse and hardly containable relation to her own drive. The multiplicity of phallic inscriptions on the girl's body renders differently her relation to images – the overinvestment signs, beside all, fragility. The look that the expression by images sparks off distorts the feminine call, which can only rise in the absence of words and sayings. The new social requirement seems hardly articulate itself with the roots of familial discourse; it is, though, possible to glimpse the inhibition of thoughts by the way images are overinvested.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2012AIXM3103
Date19 December 2012
CreatorsFaraci Petridis, Fiona
ContributorsAix-Marseille, Rassial, Jean-Jacques
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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