La crise financière de 2009 a ravivé le débat entre les classiques et les keynésiens concernant le rôle de la finance dans le cycle d’affaire. Cette thèse étudie les conséquences macroéconomiques des imperfections du marché de crédit ainsi que quantifie leur impact sur le marché de travail. L’interaction entre chômage et frictions financière passe par l’hypothèse que les postes vacants sont financés par des fonds externes qui sont plus couteux qu’un financement interne, de par de l’impact de l’asymétrie d’information sur le marché du crédit. Il est alors montré, à l’aide de simulation d’un modèle DSGE calibré sur données US., qu’un choc financier négatif, i.e. un choc qui augmente la prime de risque sur le marché du crédit ou un choc qui détériore le bilan des entrepreneurs, réduit de manière significative les capacités d’emprunt, et, par conséquent, la création d’emplois diminue spécialement. En outre, un choc d'incertitude engendre une augmentation du taux de chômage et rend cette augmentation plus persistante en période de crise. Ce résultat est confirmé par une évidence empirique qui consistait à estimer un modèle VAR bayésien, où des variables de marché de travail réelles et financières. / The crisis of 2009 raised the question whether the financial conditions matter for the business cycles and the propagation of shocks originating in the financial sphere. I tried to drive a fine analysis of this issue using micro-founded general equilibrium models. The modelling choice was backed by empirical motivations. In three essays, i study the impact of monetary and financial shocks on growth and labour market dynamics. First, an expansionary monetary policy eases credit conditions, raises risk tolerance and the quality of borrowers and generates a liquidity effect. The potency of the monetary policy and the size of the credit channel depend considerably on the degree of financial frictions in the credit market. Second, a restrictive monetary policy shock, an positive credit shock and a positive uncertainty shocks have similar effects on the economy: they plunge the economy in a recession, with output, job creations, and hours worked decreasing, while unemployment and job destructions increase. In all cases the interest rate spread increase, therefore indicating that financial conditions deteriorate, which is interpreted as a sign that financial frictions play a critical role in the propagation of these shocks. Third, the interaction between financial and labour market frictions does exist. The interplay between the two indeed plays a role in propagating the shocks. A shock to net worth, a credit shock and an uncertainty shock play a non-trivial role for the dynamics on the labour market.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2015PA010002 |
Date | 23 November 2015 |
Creators | Ben Mohamed, Imen |
Contributors | Paris 1, Kempf, Hubert |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
Page generated in 0.018 seconds