La femme et le mot dans la poésie de Dominique Fourcade constituent un langage qui permet le passage d’une rive à l’autre. Ce langage aspire à construire l’homme, et à traduire le visible au moyen de l’invisible. C’est un langage profond, lyrique et philosophique, solide, vulnérable, mais au fond, impénétrable, abyssal et énigmatique. La poésie de Fourcade est une méditation sur la douleur humaine qui surgit dans la nuit comme un soleil et demande le pourquoi de l’obscurité. La femme et le mot dans la poésie de Fourcade sont la métaphore de l’homme qui a froid et dont l’âme a besoin de la peau féminine. La poésie de Fourcade est un miroir du réel. Elle ne recule pas. Elle ne redoute rien. Elle représente l’identité anatomique de notre temps. C’est en quoi cette poésie doit être pensante, philosophique et picturale, car elle fait paraître non seulement le réel, mais aussi son mystère, sa tristesse et son gouffre insondables. Au fond de ce mystère, le poète pleure l’homme et le monde sans plus d’identité, sans plus d’histoire. La poésie de Fourcade trouble nos esprits, car elle exprime les sentiments sous la forme d’un langage mouvant, fluide en expansion et en continuité, qui projette sur nous l’image de la réalité lourde, intense et funéraire. La poésie de Fourcade a sa place dans le cœur humain car elle est née auréolée du soleil de l’esprit pour montrer un monde tel que le poète aurait aimé le voir. C’est pourquoi la femme et le mot, dans sa poésie, installent un univers lumineux, une affection active, tonique et accentuée qui ne connaît que la passion créatrice qui pénètre tout grâce à sa sincérité et à sa pureté. Ils n’ont pour autre but que de réaliser l’équilibre entre la matière sombre et négative, et l’esprit pur. Rien n’est plus beau que lorsque nous partons de l’extrémité d’une image pour atteindre l’autre extrémité. La femme et le mot sont une lutte armée entre deux contraires lumière et ténèbre, esprit et matière. Chacun s’efforce d’imposer à l’autre sa volonté et de faire triompher sa cause. Entre la femme et le mot, dans la poésie de Fourcade, il y a un lien qui associe la réalité à la pensée, le ciel à la terre, le mortel à l’immortel. Ils semblent avoir été autant de moyens d’accéder à l’harmonie secrète de l’âme humaine. Mais la poésie de Fourcade est aussi cette mélancolie primitive, car dans l’obscure rêverie, le poète pleure toutes les valeurs brillantes qui ont été éteintes, laissant un homme blessé, solitaire et suspendu au milieu d’un espace intérieur clos. / Woman and Word in Dominique Fourcade’s poetry constitute a language which permits the passage from one bank to another. This language aims at forming man and it translate the visible by the invisible. It is a deep language, Lyrical, philosophical, solid, vulnerable but deeply inpenetrable bottomeless and enigmatic. Fourcade’s poetry is a meditation of human suffering which gutters at night as a sum and looks for the reason of its obscurity. In fact, both woman and word are the metaphore of man who feek of cold whose soul is in need of his skin. This poetry is a mirror of the real, it never goes back. It reflets the analytical identity of our time. For this reason this poetry is philosophical full of images because it not only shows the real but also its mystry, its sadness and unfathomable depth. It the coreg this mystry the poet cries that man and world have no more identity, no more history. This kind of poetry shakes our thinking because it expresses the feelings in a movins language full of expansion and continuity reflecting the sound pisture of the intense and painful reality. Such a poetry has its place in human heart because it is born aureole of the spirit in order to show a world required by the poet himself. For this reason the woman and the word are within a lightening universe, it is an active, tonic and accentuated affection which knows no creative passion and penetrates into its sincerity and purity. No objective behind this but the realization of the balance between the sombre matter and the pure spirit. There is nothing beautiful when we pass from one extreme to another. The two abovementioned factors are an armed conflict between two opposing elements namely light and darkness, spirit and matter. Dun tries to impose his will and te gain victory for this cause. Between the woman and the word there is direct relation which associates the reality and thinking, heavne and earth, the mortal and the immortal. It seems that there are means to attain secret harmony of human soul. But this poetry has primitive melancoly because in the obscure revery the poet evoques all the brilliant values which have lost their glooming, leaving a solitary man suspended within a close setting.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2009TOUR2013 |
Date | 03 July 2009 |
Creators | Fathy, Manal Hamdi |
Contributors | Tours, Leuwers, Daniel |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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