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La «conscience diasporale» en poésie cadienne

Depuis environ la seconde moitié du XXe siècle, la littérature d’expression française en Louisiane a connu un tournant décisif. En effet, si les débuts de l’histoire littéraire francophone dans l’État américain se sont peu démarqués de la littérature française qui avait cours à la même époque, la littérature franco-louisianaise contemporaine a pour sa part fait du choix de sa langue d’écriture son trait distinctif. Les écrivains Jean Arceneaux, David Chéramie, Deborah J. Clifton, Carol J. Doucet, Richard Guidry, Kirby Jambon et Zachary Richard ont tous opté dans leurs écrits pour la variété cadienne du français, en n’excluant ni les régionalismes ni les emprunts aux groupes avec lesquels la communauté est entrée en contact à un moment ou à un autre de son histoire. Cette étude se donne pour but de mesurer l’impact à la fois sur la langue et sur la littérature de l’emploi du vernaculaire dans un discours littéraire. En poésie cadienne, le choix d’une variété de langue d’écriture et le rapport à l’espace est symptomatique d’une stratégie d’accès à l’autonomie littéraire et d’un questionnement sur son identité au sein de la francophonie.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QQLA.2011/28724
Date12 1900
CreatorsBergeron-Maguire, Myriam
ContributorsDoyon-Gosselin, Benoit
PublisherUniversité Laval
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
Rights© Myriam Bergeron-Maguire, 2011

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