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Les Diplômés des Proqrammes d'immersion.

Cette recherche examine l'incidence de l'arrivée des diplômés des programmes d'immersion en français sur les universités anglophones au Canada. Pour ce faire, nous décrivons les perceptions que les élèves de ces programmes peuvent avoir sur leurs compétences en français (orales, écrites, actives, réceptives), leurs attitudes envers la compétence de communication, leur motivation et leur fréquence d'utilisation du français en dehors du contexte académique et scolaire, leurs intentions de poursuivre des études post-secondaires en français et leurs besoins et désirs en matière de cours et de programme, et finalement leurs aspirations professionnelles. Nous divisons l'étude en deux parties, chacune correspondant à un groupe de sujets, soit au niveau secondaire soit au niveau universitaire. Dans la partie 1 (universitaire), nous présentons les résultats d'un questionnaire rempli par 29 étudiants inscrits à l'Université McMaster. Dans la deuxième partie, nous examinons les réponses de 43 élèves du niveau secondaire à un questionnaire en plus des résultats obtenus à un test de rendement en français. Le rapport est divisé en trois chapitres. Dans le premier, nous exposons nos objectifs d'étude. Dans le deuxième, nous faisons la description de la dėmarche méthodologique. Le troisième chapitre est consacré a la présentation, a l'analyse et a la discussion des résultats obtenus. Dans la conclusion, nous faisons des suggestions pour l'aménagement des programmes aux niveau secondaire et universitaire. Les résultats de cette recherche et d'autres montrent que les diplômés des programmes d'immersion ont des capacités réceptives en français (compréhension auditive, lecture) qui surpassent leurs capacités actives (production orale et écrite). Les résultats des diplômés d'immersion diffèrent beaucoup de ceux normalisés sur des francophones du même âge. En ce qui concerne I' Auto-évaluation faite par les sujets, ils se jugent de façon assez positive (ils sont plus positifs envers leurs capacités réceptives). Bien qu'ils manifestent un vif désir de parler le français et de s'améliorer, ils utilisent cette langue très rarement en dehors du contexte scolaire et académique. Une grande majorité des élèves du secondaire ont l'intention d'aller à l'université. Le choix d'université ne semble pas influencé par la possibilité de suivre des cours de/en français. Il est plutôt influencé par toute une variété de programmes et de cours. Les étudiants universitaires font peu de cours de/en français soit parce qu'ils ont un horaire trop charge, soit parce qu'ils sont satisfaits de leur niveau de compétence actuel ou bien parce qu'ils ont peur de faire baisser leurs notes. Dans la conclusion, nous livrons plusieurs suggestions pouvant concerner à la fois les systèmes d'éducation provinciale et les universités. De plus, nous mettons en valeur l'importance de la communication et l'échange d'idées entre enseignants, administrateurs, conseillers pédagogiques des universités et du système d'education provinciale. / Master of Arts (MA)

Identiferoai:union.ndltd.org:mcmaster.ca/oai:macsphere.mcmaster.ca:11375/12766
Date03 1900
CreatorsTurnbull, Miles S.
ContributorsLepicq, Dominique, French
Source SetsMcMaster University
Detected LanguageFrench
Typethesis

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