Lors de l’éruption de la Montagne Pelée, le volcan de l’île de la Martinique, la ville de Saint-Pierre et ses trente mille habitants ont été anéantis par une nuée ardente le 8 mai 1902. Surnommée le « Paris des Antilles », ou encore la « Venise tropicale », la ville incarnait la France aux Amériques, ce qui suggère son statut particulier au sein des colonies françaises à cette époque. L’éclat qu’a eu la ville de Saint-Pierre dans la littérature aurait-il été le même sans l’éruption de la Montagne Pelée ? Notre recherche a pour but de proposer un examen des diverses facettes de la ville de Saint-Pierre à partir de la géographie littéraire, prolongée par les apports de la géopoétique et de la géocritique. La notion de « paysage » chère à Michel Collot, constituera une entrée plus vaste que nous privilégierons dans le champ de l’étude qui nous intéresse, dans la mesure où elle semble combler les lacunes des outils théoriques précédemment cités. Le cadre d’une géographie de la littérature nous sera utile pour étudier le contexte spatial dans lequel sont produites les œuvres. Cet angle d’attaque sera l’occasion de s’interroger sur les particularités dues à l’écriture en contexte postcolonial. Nous entendons le terme « géocritique » au sens large comme étude des représentations de l’espace dans les textes eux-mêmes. Il s’agira alors de tracer les contours d’une ville non pas réelle mais telle que l’auteur l’imagine et telle qu’elle se dessine par le langage. À partir de la géopoétique, nous analyserons les relations entre l’espace et les formes littéraires. Nous comparerons les images proposées par différents écrivains. Nous chercherons à retrouver une certaine image de la ville de Saint-Pierre, selon la vision de différents auteurs. / During the eruption of Mount Pelee, the volcano on the island of Martinique, the city of Saint-Pierre and its thirty thousand inhabitants were wiped out by a volcanic cloud on May the 8th 1902. Known as "The Paris of the Antilles", or the "tropical Venice", The town personified France to America, suggesting its special status within the French colonies at that time. Would Saint-Pierre’s glow in literature have been the same without the eruption of Mount Pelee? Our research aims to provide a review of various aspects of the city of Saint-Pierre from literary geography, extended by the contributions of geopoetics and Geocriticism for. The concept of "landscape" dear to Michel Collot, will be a larger entry we will focus in the field of study that interests us, insofar as it seems to fill the gaps of the aforementioned theoretical tools. As part of a geography of literature will be useful to study the spatial context in which the works are produced. This angle of attack will be an opportunity to reflect on the peculiarities due to writing in postcolonial context. We understand the term "Geocriticism" broadly to study the representations of space in the texts themselves. It will then trace the outline of a real but not such a city that the author imagines and as it emerges through language. From geopoetics, we analyze the relationship between space and literary forms. We will compare the representations offered by various writers. We will try to find a specific image of the city of Saint-Pierre, according to various authors.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018USPCA082 |
Date | 11 October 2018 |
Creators | Charles-Nicolas, Stéphanie |
Contributors | Sorbonne Paris Cité, Garnier, Xavier |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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