L’industrialisation de la filière bois constitue l’un des axes majeurs de la loi 016/01 du 31 décembre 2001, portant code forestier en république gabonaise. Elle s’inscrit dans le cadre de la diversification de l’économie qui est une volonté de l’État. Longtemps laissée pour compte par les différents opérateurs (seuls 15 à 35% des grumes étaient transformés localement en 2009) du fait notamment de la passivité des autorités nationales, elle connaît depuis près de dix ans, suite à la mesure d’interdire l’exportation des grumes (ordonnance n°8/2010), un regain d’intérêt, participant d’avantage au développement économique du pays. Ainsi, des progrès sont observés au niveau de l’emploi, de la contribution de la filière au PIB mais aussi sur le nombre d’unités de transformation, le taux de transformation et le rayonnement régional voire international du pays. La dimension environnementale n’est pas en reste avec les avancées relatives de la légalité et à la traçabilité du bois amenées par l’aménagement forestier et la certification. Toutefois, cette activité n’est pas encore effective dans son ensemble dans la mesure où la production du bois et les recettes fiscales s’avèrent encore en dessous de ce qui était perçu autrefois ; de même, le rendement matière est loin d’être optimal si on le compare à celui observé dans certains pays développés. Enfin, la qualité de certains équipements et de l’emploi montre encore les efforts que doit consentir le Gabon pour faire de sa filière bois, une valeur sûre de l’économie du pays. Il est alors nécessaire que des mesures poussées soient prises en tenant compte des problèmes de durabilité des ressources forestières nationales. / The industrialization of the wood industry is one of the major axes of the law 016/01 of 31th of December 2001, on the forest code in the Gabonese Republic. It is considered a way of the diversification of the economy which is a will of the State. Long neglected by the various operators (only 15 to 35% of the logs were processed locally in 2009) due in particular to the inactiveness of the national authorities, it has known for almost ten years, following the measure to ban export logs (order n ° 8/2010), a renewed interest, contributing more to the economic development of the country. Thus, progress is observed in terms of employment, the contribution of the sector to the GDP, as well as the number of processing units, the rate of transformation and the regional or even international influence of the country. The environmental dimension is not left out with the relative progress of legality and traceability of timber brought by forest management and certification. Nonetheless, this activity is not yet overall effective as timber production and tax revenues are still below what was once perceived; likewise, the material yield is far from optimal when compared to that observed in some developed countries. Finally, the quality of certain equipment and employment still shows the efforts that Gabon should put to make its timber industry a sure bet for the country's economy. It is therefore necessary for further measures to be taken, taking into account the sustainability issues of national forest resources.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2019PAUU1063 |
Date | 06 December 2019 |
Creators | Kombila-Mouloungui, Aubin Gildas |
Contributors | Pau, Puyo, Jean-Yves |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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