Le travail présenté dans cette thèse explore les méthodes pratiques utilisées pour faciliter l'entraînement et améliorer les performances des modèles de langues munis de très grands vocabulaires. La principale limite à l'utilisation des modèles de langue neuronaux est leur coût computationnel: il dépend de la taille du vocabulaire avec laquelle il grandit linéairement. La façon la plus aisée de réduire le temps de calcul de ces modèles reste de limiter la taille du vocabulaire, ce qui est loin d'être satisfaisant pour de nombreuses tâches. La plupart des méthodes existantes pour l'entraînement de ces modèles à grand vocabulaire évitent le calcul de la fonction de partition, qui est utilisée pour forcer la distribution de sortie du modèle à être normalisée en une distribution de probabilités. Ici, nous nous concentrons sur les méthodes à base d'échantillonnage, dont le sampling par importance et l'estimation contrastive bruitée. Ces méthodes permettent de calculer facilement une approximation de cette fonction de partition. L'examen des mécanismes de l'estimation contrastive bruitée nous permet de proposer des solutions qui vont considérablement faciliter l'entraînement, ce que nous montrons expérimentalement. Ensuite, nous utilisons la généralisation d'un ensemble d'objectifs basés sur l'échantillonnage comme divergences de Bregman pour expérimenter avec de nouvelles fonctions objectif. Enfin, nous exploitons les informations données par les unités sous-mots pour enrichir les représentations en sortie du modèle. Nous expérimentons avec différentes architectures, sur le Tchèque, et montrons que les représentations basées sur les caractères permettent l'amélioration des résultats, d'autant plus lorsque l'on réduit conjointement l'utilisation des représentations de mots. / This work investigates practical methods to ease training and improve performances of neural language models with large vocabularies. The main limitation of neural language models is their expensive computational cost: it depends on the size of the vocabulary, with which it grows linearly. Despite several training tricks, the most straightforward way to limit computation time is to limit the vocabulary size, which is not a satisfactory solution for numerous tasks. Most of the existing methods used to train large-vocabulary language models revolve around avoiding the computation of the partition function, ensuring that output scores are normalized into a probability distribution. Here, we focus on sampling-based approaches, including importance sampling and noise contrastive estimation. These methods allow an approximate computation of the partition function. After examining the mechanism of self-normalization in noise-contrastive estimation, we first propose to improve its efficiency with solutions that are adapted to the inner workings of the method and experimentally show that they considerably ease training. Our second contribution is to expand on a generalization of several sampling based objectives as Bregman divergences, in order to experiment with new objectives. We use Beta divergences to derive a set of objectives from which noise contrastive estimation is a particular case. Finally, we aim at improving performances on full vocabulary language models, by augmenting output words representation with subwords. We experiment on a Czech dataset and show that using character-based representations besides word embeddings for output representations gives better results. We also show that reducing the size of the output look-up table improves results even more.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018SACLS313 |
Date | 21 September 2018 |
Creators | Labeau, Matthieu |
Contributors | Université Paris-Saclay (ComUE), Allauzen, Alexandre |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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