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Le Dr. Ernest Schneider et les gravures sur Grès de Luxembourg: étude du fonds documentaire inédit

Les archives documentaires du dentiste luxembourgeois Dr. Ernest Schneider (1885-<p>1954) constituent la base du présent travail. Ce fonds a été abordé par les sciences historiques<p>et sociales dans la première et par la discipline de l'archéologie rupestre dans<p>la seconde partie. Ces archives sont uniques au Grand-Duché dans le sens qu'il s'agit du<p>seul fonds archéologique contenant des documents épistolaires et iconographiques au lieu<p>d'artéfacts provenant de prospections. Dans un premier temps, le fonds épistolaires a été<p>abordé par une analyse de réseaux. Cette approche a permis de déterminer qu'il s'agit<p>d'un registre de contacts constitué par Schneider plutôt que d'un réseau au sens propre.<p>Schneider ne montre en effet aucune volonté à soigner ses contacts établis. Les réseaux de<p>ses alteri forment finalement la source d'informations la plus importante de Schneider :<p>ses contacts entament des recherches par eux-mêmes et dans leurs cercles de connaissances<p>afin de trouver des réponses aux requêtes du dentiste.<p>La seconde partie est consacré au travail archéologique effectué par Schneider de 1927<p>à 1954. Plus précisément les résultats publiés par Schneider en 1939 dans la monographie<p>Material zu einer archäologischen Felskunde des Luxemburger Landes sont revus et mis<p>à jour. Dans cette partie, le contenu des archives épistolaires est utilisé afin de suivre le<p>raisonnement scientifique de Schneider et afin de déterminer quelles hypothèses de quels<p>contacts sont intégrées par Schneider dans la monographie. L'influence des correspondants,<p>surtout des préhistoriens, est clairement déterminée dans cette partie, car Schneider attribue<p>la totalité des gravures aux temps pré- et protohistoriques. Lui-même qualifie son<p>travail de synthèse de la Pré- et Protohistoire du Grand-Duché de Luxembourg. Cette<p>hypothèse de datation est réfutée dans le présent travail. En effet, tenant compte du support<p>et de la nature des tracés gravés, les gravures figuratives ne datent pas d'au-delà de<p>l'époque médiévale tardive. La majorité des gravures ont très probablement été réalisées<p>entre le 19e et le 21e siècle, surtout lors des deux guerres mondiales lorsque les soldats<p>ennemis et alliés étaient stationnés dans les contrées de la région du Grès de Luxembourg. / Doctorat en Histoire, art et archéologie / info:eu-repo/semantics/nonPublished

Identiferoai:union.ndltd.org:ulb.ac.be/oai:dipot.ulb.ac.be:2013/209398
Date04 October 2013
CreatorsReichling, Conny
ContributorsGroenen, Marc, Pauly, Michel, kmec, Sonja, Missa, Jean-Noël, Löhr, Hartwig, Péré-Noguès, Sandra
PublisherUniversite Libre de Bruxelles, Université libre de Bruxelles, Faculté de Philosophie et Lettres – Histoire, Arts et Archéologie, Bruxelles
Source SetsUniversité libre de Bruxelles
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
Typeinfo:eu-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/doctoralThesis, info:ulb-repo/semantics/openurl/vlink-dissertation
Format1 v. (viii, 314 p.), No full-text files

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