Notre étude aborde les représentations autochtones des transgressions liées à l’environnement et
celles de la justice environnementale au Canada à travers l’analyse de documentaires réalisés par
des Autochtones et produits par Wapikoni mobile. Grâce à l’utilisation d’une méthodologie
qualitative, nous visons à mettre les points de vue autochtones au premier plan de notre étude et
ainsi présenter les expériences de transgressions et d’injustices environnementales telles qu’elles
sont vécues et représentées par les réalisateurs et par les intervenants qui sont intégrés dans les
documentaires. L’étude des documentaires nous donne aussi un accès privilégié aux
représentations de la nature et du territoire, ainsi qu’aux rapports avec les Allochtones et l’État
canadien.
Les résultats de notre analyse des documentaires viennent souligner la place fondamentale de la
nature et du territoire dans les représentations autochtones, et exposent la gravité extrême des
atteintes à l’environnement pour ces communautés. Les documentaires indiquent que les injustices
et les transgressions environnementales ont des conséquences incommensurables pour les peuples
autochtones. Notre analyse révèle aussi la place de l’État canadien, la structure coloniale et les
valeurs capitalistes dans ces actes. Ces éléments sont mis en lumière à travers les représentations
autochtones d’une responsabilité accrue des acteurs gouvernementaux et organisationnels
accompagnée de rapports antagonistes avec les Allochtones, qui engendrent plusieurs réactions
autochtones aux injustices et aux transgressions. Finalement, notre analyse dégage des
documentaires un lot de revendications essentielles afin de parvenir à une justice environnementale
autochtone. / Our study addresses Indigenous representations of environmental transgressions and
environmental justice in Canada through the analysis of Indigenous documentary short-films
produced by Wapikoni Mobile. Through the use of qualitative methodology, we aim to bring
Indigenous perspectives to the forefront of our study and thus present the experiences of
environmental transgressions and injustices as represented by the documentary filmmakers, as well
as their participants. The study of documentaries also gives us privileged access to representations
of nature and land, as well as to relations with non-Natives and the Canadian state.
The results of our analysis highlight the fundamental place of nature and land in Indigenous
representations present in the short-films, and expose the extreme severity of environmental
damage to these Indigenous communities. The documentaries indicate that environmental
injustices and transgressions have immeasurable consequences for Indigenous peoples. Our
analysis also reveals the place of the Canadian state, the colonial structure and capitalist values in
these acts. These elements are highlighted through Indigenous representations of increased
responsibility by state and corporate actors accompanied by antagonistic relationships with Non-Indigenous people, which generate multiple Indigenous reactions to injustices and transgressions.
Finally, our analysis identifies from these documentaries a set of claims essential to achieving
Indigenous environmental justice.
Identifer | oai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/28402 |
Date | 08 1900 |
Creators | Rivard, Justine |
Contributors | Jaccoud, Mylène |
Source Sets | Université de Montréal |
Language | fra |
Detected Language | French |
Type | thesis, thèse |
Format | application/pdf |
Page generated in 0.0029 seconds