Return to search

Facteurs influençant la réponse immunitaire humorale suite à la vaccination avec un vaccin vivant contre la maladie de Gumboro chez le poulet de chair

Au Québec, l’abattage des poulets se fait entre 33 et 40 jours. Pour permettre cet
abattage, les poulets devront être vaccinés en présence d’anticorps maternels puisque la
période d’attente après la vaccination est de 21 jours. L’objectif de cette étude a été de
déterminer l’efficacité d’une forte dose de vaccin et de vitamine E à contourner les
anticorps maternels et à vacciner par contact les poulets non vaccinés. Des vaccins à
dose normale de 104,35 TCID50/ml/oiseau et à forte dose de 105,35 TCID50/ml/oiseau ont
été utilisées sur 1200 poulets repartis en 4 groupes; (1) FD100%, groupe dans lequel
tous les oiseaux ont été vaccinés, (2) FD10%, groupe dans lequel 10% des oiseaux ont
été vacciné à forte dose, (3) DN100%, groupe dans lequel tous les oiseaux ont été
vacciné à dose normale et (4) Contrôle, groupe dans lequel aucun oiseau n’a été
vacciné. Chaque groupe a été divisé en 2 sous-groupes ; un a été supplémenté en
vitamine E de 50 à 100UI/kg d’aliment et l’autre de 20 à 27 UI/kg. Les résultats de la
présente étude ont montré que le virus vaccinal est capable de surmonter les anticorps
maternels, qui ont persisté jusqu’à 20 jours d’âge, et à provoquer une réponse
immunitaire humorale. Cette étude a aussi montré que le virus est capable de se
transmettre par contact direct dans un même parquet et par contact indirect d’un parquet
à l’autre. Aucun retour à la virulence ni une mutation du nucléotide VP2 n’a été observé
au niveau des oiseaux vaccinés par contact. Cette étude a aussi montré qu’une
amélioration de l’apport de vitamine E augmente la réponse humorale après vaccination
avec un vaccin vivant contre la maladie de Gumboro. / In Quebec, Canada, broilers chickens are slaughtered from 33 to 40 days of age
depending on the targeted market. Considering the withdrawal period of 21 days
following vaccination, chickens would have to be vaccinated in the presence of
maternally derived antibodies (MDA). The purpose of this study was to determine the
effectiveness of high dose of vaccine and high dietary concentration of vitamin E in
circumventing the MDA. A normal dose vaccine containing 104.35 TCID50/ml/bird and a
higher dose containing 105.35 TCID50/ml/bird were used on 1200 chickens, which were
divided into 4 groups housed in 8 pens: a high dose of vaccine in which all chickens
were given 105.35 TCID50/ml (HD100%), a high dose in which 10% of the birds were
vaccinated (HD10%), a normal dose as prescribed by the manufacturer in which all
birds received 104.35 TCID50/ml (ND100%), and unvaccinated control groups. Each
group was divided into 2 sub-groups; one was supplemented with 50 to 100 IU/kg of
vitamin E and the other was supplemented with 20 to 27 IU/kg. The result of this study
showed that the vaccine virus was able to circumvent the MDA, which persisted until
20 days of age, and to initiate a high antibody response. The study also showed that the
vaccine virus was able to spread by direct and indirect contact within the pen and to the
next pens. No reversion to the virulence or mutation of VP2 nucleotide was detected
from the contact vaccinated birds. Vitamin E at the concentration of 50 to 100 IU/kg of
the diet induced significantly elevated antibody response against IBDV.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/5750
Date07 1900
CreatorsRamahefarisoa, Rondro M.
ContributorsSilim, Amer, Chorfi, Younès
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

Page generated in 0.0022 seconds