L'utilisation des données thermiques anciennes nécessite une connaissance de l'histoire des thermomètres, des recherches effectuées par les savants, de leur exploitation et de la manière dont ils étaient reproduits et utilisés. L'histoire des thermomètres précise pour la première fois que le thermoscope fut inventé en 1608 par le médecin Sanctorius et que le thermomètre florentin apparut vers 1649-1650 à la suite de recherches souterraines. L'apparition de l'abri au milieu du dix-neuvième siècle modifia les conditions d'observation. Une étude statistique comparative des deux modes d'observation de la température de l'air, dégage les causes des principales différences. L'examen des manuscrits de la Société Royale de Médecine contenant les observations thermiques de 1776 à 1792 montre que malgré tout le sérieux des médecins, les températures ne peuvent être utilisées avant une analyse métrologique. L'esquisse du climat de cette époque faite par Le Roy Ladurie mérite d'être revue en utilisant la méthodologie proposée dans la thèse.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00962194 |
Date | 26 April 1994 |
Creators | Beaurepaire, Michel |
Publisher | Université Paris-Sorbonne - Paris IV |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
Page generated in 0.0124 seconds