Le chercheur d’Afriques est une quête des origines de l’identité métisse ou africain post coloniale, marquée par le métissage des cultures. L’auteur s’appuie sur la musicalité de ses personnages et de son écriture pour offrir des éléments de réponse, proposant ainsi une lecture contemporaine de la thèse de l’émotion nègre. Ce retour à certains éléments de la négritude selon Léopold S. Senghor est libéré de l’idée de supériorité de la raison sur les sens. Henri Lopes souligne l’identité en question en la définissant comme un entre-deux, un espace qui n’est pas plus l’un que l’autre, mais plutôt la relation musicale qu’ils entretiennent, lien fragile qui associe et dissocie les deux tenants incontournables de cette quête, à savoir la civilisation africaine et la civilisation européenne. Cette thèse se propose d’analyser la musicalité telle qu’elle est mise en scène par Henri Lopes, à savoir comme un fondement de l’identité qui définit dans leur altérité les différents héritages culturels qui donnent corps à la métissité. Nous explorons, pour ce faire, les chemins empruntés au XXe siècle, à partir de la définition donnée par la négritude senghorienne, puisqu’elle a défendu ce qui aujourd’hui semble aller de soi, c’est-à-dire la complexité de la nature humaine qui, maintes fois et ce, quelle que soit la civilisation qui la détermine, oscille entre raison et émotion, entre parole et musique, dans un concert de voix principalement situées dans Le chercheur d’Afriques, d’une part, dans le monde colonial et, d’autre part, dans le monde post colonial.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:OOU.#10393/19861 |
Date | 29 March 2011 |
Creators | Portier, Françoise |
Source Sets | Library and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse / Thesis |
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