L'invasion du Tibet par la Chine en 1949, ainsi que les nombreuses exactions et répressions en tout genre exercées sur la population tibétaine ont atteint un tel paroxysme que le 14ème Dalaï-Lama a quitté le Tibet en 1959 pour l'Inde, où il a crée le gouvernement tibétain en exil dans la ville de Dharamsala. Ce départ des autorités religieuses et politiques du pays a entraîné dans son sillage l'exode d'un grand nombre de Tibétains. Cet exil massif a sans nul doute transformé les modalités de résistance visant à contrer l'oppression chinoise. En terre d'accueil, la préservation de la culture et de l'identité tibétaine devient un préalable à la résistance active et militante, donnant ainsi naissance à une nouvelle stratégie particulièrement adaptée au contexte de l'exil : la revitalisation de la culture. Cette étude vise à appréhender les différentes formes que peut prendre la résistance en situation d'exil, ainsi que la place de la revitalisation de la culture dans la stratégie de résistance élaborée par le gouvernement tibétain en exil.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/18820 |
Date | 12 April 2018 |
Creators | Yon, Céline |
Contributors | Hébert, Martin |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 110 f., application/pdf |
Coverage | France, 1951- |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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