Cette thèse en civilisation américaine s’intéresse à la mise en œuvre du surf lifestyle (mode de vie du surf) à travers une surf music ancrée dans un espace géographique et socioculturel peu observé par les spécialistes du surf et pourtant particulièrement enclin à la créativité culturelle et au développement d’une esthétique à la fois singulière et inclusive. Les pratiques culturelles des surfeurs de la Space Coast en Floride sont analysées dans une étude ethnographique conceptualisant l’ethno-esthétique et puisant dans les théories de l’ethnomusicologie et de la psychologie sociale. Cette étude interdisciplinaire explore la manière dont l’expérience musicale inhérente à l’activité et au mode de vie du surf peut être considérée comme un marqueur des identités de diverses subcultures américaines du surf. De la naissance d’un mouvement musical dans un espace physique donné à une mythologie construite autour de scènes idéologiques, le lieu dans lequel une musique se développe et se consomme joue un rôle vital dans son évolution et sa conservation. Nous dépassons le mythe d’une culture de la surf music exclusivement californienne pour mettre au jour la glocalisation d’une surf music redéfinie et utilisée comme espace permettant le marquage d’identités locales. Des modèles théoriques relatifs aux systèmes culturels étudiés ainsi que des concepts comme les surf strands, le principe d’inclusion relative ou encore la surfanisation des espaces urbains sont développés selon les besoins de la recherche. / This thesis in American studies focuses on the implementation of the surf lifestyle through a surf music anchored in a geographic and sociocultural space overlooked by surf specialists even though it is prone to cultural creativity and to the development of singular and inclusive aesthetics at once. Cultural practices of surfers from Florida’s Space Coast are analyzed in this ethnographic study that conceptualizes ethno-aesthetics and draws from ethnomusicology and social psychology theories. This interdisciplinary work explores the ways in which musical experience pertaining to the surf lifestyle can be considered as a marker of the various American surf subcultures. From the physical space in which music comes to life to a mythology built around ideological scenes, the place in which music is developed and consumed plays a vital role on its evolution and its conservation. We move past the myth of a surf music marked by Californian exclusive aesthetics in order to suggest the glocalization of a redefined surf music used as a space allowing the marking of local identities. Theoretical models related to the cultural systems under scrutiny as well as concepts such as surf strands, the principle of relative inclusiveness, or the surfanization of urban spaces are developed according to the needs of the research.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2018MON30017 |
Date | 17 November 2018 |
Creators | Barjolin, Anne |
Contributors | Montpellier 3, Chastagner, Claude |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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