Madagascar est un pays riche en ressources naturelles mais sa population reste pauvre et vit dans un écart de revenus important. Cette étude aborde le thème des "Inégalités de revenus des ménages en milieu rural malgache" afin de pouvoir apporter des éclaircissements à ce phénomène qui, d’une part, ruine la population rurale et, d’autre part, fragilise la stabilité et la performance économique du pays. Focalisée sur une période quinquennale d’observations répétées, la thèse porte sur les données de panel issues de 667 ménages. La thèse retrace le processus de calculs des revenus des paysans et du "seuil d’inégalité". Adoptant les modèles linéaire et non-linéaire, il s’attache aux spécifications et aux estimations des déterminants qui creusent ou réduisent les écarts de revenus des ménages intra-observatoires et entre observatoires de la côte Centre-Est. Les inégalités de revenus des ménages ruraux existent dans la société rurale Betsimisaraka. Elles sont multiformes. Plus de huit ménages sur dix vivent dans la "zone des pauvres inégalitaires". Les paysans de Mahanoro sont les plus pauvres et subissent aussi plus d’inégalités que ceux de Fénérive-Est. En revanche, à l’intérieur de l’observatoire, la situation a légèrement tendance à décroître au fil du temps. Pour une population assez homogène vivant dans une pauvreté alarmante, les inégalités entre ménages pauvres ne sont pas trop élevées. Les résultats des modèles économétriques soutiennent que la bonne production annuelle de riz réduit les écarts de revenus tandis que le sexe féminin et le niveau d’éducation du chef de ménage, la faible superficie rizicole ainsi que l’investissement, le dépôt financier, la thésaurisation, le sans épargne, l’emprunt, les revenus secondaires, le PIB et la crise politique accentuent les inégalités de revenus / Madagascar is a country rich in natural resources, but its population is poor and lives in a significant income gap. This thesis deals with the issue of "household income inequalities in rural areas in Madagascar", in order to clarify this phenomenon which, on the one hand, ruin the rural population and on the other hand, weakens the country's stability and the economic performance. Covering a five-year period of repeated observations, this thesis focuses on data from 667 households, from a balanced panel. The thesis traces the calculation process of farmers’ income and “inequality threshold”. Adopting linear and non-linear models, it endeavors to specify and estimate determinants that increase or reduce the wealth gap within and between observatories of the Central East Coast of Madagascar. Income inequalities of rural households are found in Betsimisaraka rural society. They are multifaceted. More than eight out of ten households live in the “area of unequal poors”. The farmers in Mahanoro are poorer and suffer more inequalities than in Fenerive Est. However, inside the observatory, the situation slightly tends to increase over time. For a rather homogeneous population living in alarming poverty, the inequalities between poor households are not too high. The results of econometric models argue that the good annual production of rice reduces income disparities, whereas the feminine gender and the education level of the household head, the small size of rice area along with the investment, the financial deposit, the hoarding, the "No savings", the debt, the secondary income, the GDP and the political crisis contribute to greater income inequalities.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017NORMR010 |
Date | 13 January 2017 |
Creators | Mbima, Césaire |
Contributors | Normandie, Mayoukou, Célestin |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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