Les intergiciels rendent les applications réparties indépendantes d'un environnement particulier, mais introduisent paradoxalement une nouvelle dépendance vis-à-vis d'un modèle de répartition.<br /><br />L'interopérabilité entre applications doit être intégrée à l'architecture de l'intergiciel, car l'utilisation de passerelles statiques présente un coût et une explosion combinatoire prohibitifs.<br /><br />Les architectures d'intergiciels génériques permettent le partage de code par plusieurs personnalités réalisant des modèles de répartition différents. Nous les étendons en proposant l'architecture schizophrène, qui découple les aspects exposes d'une part aux objets applicatifs, d'autre part aux autres intergiciels, au moyen d'une couche neutre réalisant les fonctions récurrentes des intergiciels indépendamment des personnalités. Cette architecture générique et configurable contribue à l'interopérabilité en permettant la cohabitation efficace de plusieurs personnalités.<br /><br />Nous présentons PolyORB, notre prototype d'intergiciel schizophrène. Nous montrons ainsi que l'architecture proposée est opérationnelle et efficace.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00003307 |
Date | 24 March 2003 |
Creators | Quinot, Thomas |
Publisher | Télécom ParisTech |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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