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Les processus décisionnels de l’intervention militaire au Canada (1990-2003) : une approche réaliste néoclassique

La décision d’intervenir militairement ou non dans un conflit est certainement l’une des plus importantes qu’un État puisse prendre. Ces décisions sont coûteuses et très prégnantes tant au plan financier, politique que social. La recherche exposée vise à analyser les processus décisionnels canadiens en matière d’intervention militaire lors de la guerre du Golfe, la guerre en Afghanistan ainsi que la guerre en Irak. Le Canada est un cas très intéressant à étudier, car malgré son statut de puissance moyenne, il a pris part à sept conflits armés depuis 1867. Cette recherche tentera donc de déterminer ce qui motive le Canada à investir des ressources financières et humaines dans certains conflits, alors qu’il choisit de ne pas s’impliquer dans d’autres.
Certaines théories des relations internationales affirment que la politique de défense des États est guidée par le désir de maximiser leur puissance sur la scène internationale. D’autres théories mettent plutôt l’accent sur les valeurs des États, ou bien sur leur intégration dans des institutions internationales. Ces différentes hypothèses soulèvent l’importance des facteurs internes et externes, mais ne permettent pas de savoir lesquels priment. Ainsi, grâce à un modèle de prise de décision réaliste néoclassique, synthétisant ces deux types de facteurs, il est possible de déterminer lesquels des éléments internes (contraintes de politique interne, perception des dirigeants) ou externes (position relative du Canada dans le système international) prédominent lors de la décision d’entrer ou non en guerre. / The decision to intervene militarily or not in a conflict is certainly one of the most important a government can take. These decisions are extremely significant financially, politically and socially costly. The research presented in this document analyzes decision-making processes in Canada during the Gulf War, the war in Afghanistan and the war in Iraq. Canada is a very interesting case to study because despite its middle power status, it took part in seven armed conflicts since September 1867. This research will therefore try to identify the reasons for Canada to invest financial and human resources in some conflicts, while it chooses not to get involved in others.
Some theories of international relations argue that the defence policy of states is guided by the desire to maximize their power on the international stage. Other theories will instead focus on values or norms internalized by states, or their integration into international institutions. These different assumptions raise the importance of internal and external factors, but do not tell which will prevail. Thus, using a neoclassical realism model of decision making synthesizing these two factors, it will be possible to determine which internal (internal policy constraints, perceptions of managers) or external factors (Canada's relative position in the international system) dominate in the decision to go to war.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/4197
Date07 1900
CreatorsDumais, Véronique
ContributorsFortmann, Michel
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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