Ma thèse se place dans le champ de l'histoire d'une discipline scolaire, l'arithmétique, pour les filles, dans les écoles primaires de la Somme de 1881 à 1923. Elle s'inscrit ainsi dans la lignée des travaux menés par B. Belhoste, B. Dancel, A. Chervel, R. d’Enfert, B. Poucet, et d'autres historiens des disciplines scolaires. Elle s'inscrit aussi dans la lignée de l'enseignement féminin, ouvert par F. Mayeur et poursuivi par R. Rogers. Ce type de recherches nécessite le recueil et l'analyse de sources qui mettent en lumière les différents acteurs : le maître et les élèves, mais aussi le ministère de l'instruction publique et ses représentants hiérarchiques. Aux archives départementales de la Somme, il existe de nombreuses sources manuscrites et imprimées, ce qui explique le choix de ce département comme terrain de recherche. Ma thèse s'inscrit dans la suite de mes travaux de recherche de Master 2 et porte sur la question de la scolarisation des filles dans le public et dans le privé, leurs performances, tout au long de cette période, le contenu et les finalités de l'enseignement qui leur est proposé, la question de la formation des institutrices congréganistes et laïques. Il s'agit, en mettant à jour les pratiques des maîtres et les résultats des élèves, de mesurer l'écart éventuel entre les prescriptions officielles et leur mise en œuvre. Cette étude montre que l'enseignement mathématique à l'école primaire atteint une dimension plus éducative à la fin des années vingt et que les performances des filles deviennent identiques à celles des garçons, soulignant ainsi, finalement, une certaine réussite du projet scolaire républicain dans ces deux domaines / My thesis is set in the history of one particular subject : arithmetic, taught to girls in primary schools of the Somme under the Third Republic. This way, the thesis is in line with the works led by B. Belhoste, B. Dancel, A. Chervel, R. d'Enfert, B. Poucet, and other school subjects historians. Furthermore, it is also in line with girls education, initiated by F. Mayeur and continued by R. Rogers. That kind of research requires the collection and analysis of sources dealing with the different roles evolving in a classroom : not only the teacher and the pupils but also the Public Instruction Ministry and its hierarchical representatives. At the regional archives of the Somme you can find numerous hand-written and printed sources, hence my decision to focus on this particular area. My previous works enabled me to come to a certain number of conclusions about the aim of arithmetic as well as girls' education. My thesis looks at the rest of this work and focuses on the schooling of girls in public and private schools, specifically on their performances during this time, the content and goals of the education offered to them, as well as on the education or training of both religious and secular female teachers. Speaking of the teachers' practices and the pupils' results, I intend to determine the potential gap between official instruction and their actual application. This study reveals that the teaching of mathematics in primary school reached a much more educational dimension by the end of the Twenties and that the girls' and boys' performance became equal, finally emphasizing a certain success of the Republican school project in both subjects
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017AMIE0012 |
Date | 10 July 2017 |
Creators | Decayeux-Cuvillier, Maryse |
Contributors | Amiens, Poucet, Bruno |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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