Les professionnel(le)s de la santé sont les intervenants de première ligne qui ont le plus de chances d'identifier les femmes violentées (Harkell & Nixon, 1981). Pourtant, ils (elles) sont ceux qui réfèrent le moins de femmes violentées au réseau de ressources (Burris & Jaffe, 1984). Quinze médecins et cinq infirmières ont été interrogés dans le cadre d'une recherche qualitative exploratoire. Il ressort de cette recherche que les répondant(e)s sous-identifient les femmes violentées, qu'ils (elles) attribuent des caractéristiques personnelles communes à toutes les femmes violentées, qu'ils (elles) ont tendance à rendre la femme violentée responsable de subir la violence. Les répondant(e)s considèrent également que le fait que la femme violentée refuse de quitter son conjoint constitue une source de frustration et de découragement. Il apparaît par ailleurs que le contexte de travail constitue un obstacle supplémentaire à l'identification des F.V. Les auteurs concluent que cette situation, ajoutée à la présence d’attitudes défavorables du personnel médical vis-à-vis des F.V., nécessite une mise en question de la pratique médicale dans ce domaine.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/57407 |
Date | 23 February 2022 |
Creators | Le Bossé, Yann |
Contributors | Lavoie, Francine |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | vii, 78 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0013 seconds