La recherche porte sur les liens entre la stratégie de croissance des entreprises non financières et les conditions de son financement en France depuis le début des années 1980. Selon cet objectif, le travail empirique consiste à entreprendre une comparaison entre les phénomènes observés au plan microéconomique sur la base des comptes consolidés des grands groupes cotés, et au plan macroéconomique à partir des données de la comptabilité nationale. La thèse met à jour deux points essentiels. Dans le cadre du régime d'accumulation financiarisé et sous l'impulsion des groupes cotés, l'investissement des entreprises françaises (i) a un caractère dépressif sur le long terme, qui s'accentue nettement en fin de période ; et (ii) est pris dans un cycle financier déflationniste. Nous testons ces évolutions à travers une modélisation VECM sur données de comptabilité nationale et par l'estimateur GMM en première différence sur un panel des groupes cotés au SBF 250. Les équations de comportement estimées sont issues des modèles SFC post-keynésiens.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00738271 |
Date | 03 July 2012 |
Creators | Guy, Yann |
Publisher | Université Paris-Diderot - Paris VII |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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