Pour appliquer aux glaciers les lois de la mécanique des milieux continus, on considère une surface et un lit lissés à l'échelle de quelques dizaines de mètres. Lorsque la surface d'un glacier ainsi lissée ne peut quand même pas être assimilée à un plan, le calcul des contraintes en profondeur doit faire intervenir les variations de pente de la surface lissée et les variations de la vitesse superficielle Ce calcul a été fait par Lliboutry (1969), dans le cas où les lignes de niveau de la surface restent parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe d'écoulement, en approchant les vitesses et les contraintes à la surface dans une partie limitée du glacier par des polynômes. En appliquant à la chute de glace des séracs du Géant les expressions obtenues pour les contraintes, un premier calcul peu précis le conduit à un frottement contre le lit à peu près proportionnel à la pression normale, cela en quatre points. Afin de préciser ces résultats qui utilisaient quelques vitesses superficielles seulement,. mesurées en 1960 et une restitution de photographies aériennes prises en 1958, nous avons fait des mesures de vitesses et un relevé de la surface, par photogrammétrie terrestre . Ce travail sur la chute de séracs du Glacier du Géant, fait partie d'une étude en cours, plus vaste, concernant toute la dynamique de la Mer de Glace .
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00693967 |
Date | 04 April 1973 |
Creators | Reynaud, Louis |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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