La mondialisation financière des dernières décennies témoigne du phénomène du déséquilibre mondial dans lequel les comptes déficitaires actuels de certaines grandes économies avancées sont continuellement financés par certains pays en développement avec des taux de croissance élevés et des stocks de capitaux rares. Sur le plan théorique, le modèle de croissance néoclassique implique qu’une économie avec une pénurie de capitaux aurait un produit marginal élevé de capital et un taux d’intérêt élevé d’autarcie. Par conséquent, lors de l’intégration avec la capitale mobile gratuite, ce pays éprouverait les entrées nettes de capitaux nets afin que le taux d’intérêt domestique soit égal au reste du taux mondial (Lucas 1990). De plus, une économie qui se développe plus rapidement que le reste du monde aurait également une demande d’investissement plus élevée et devrait connaître les entrées de capitaux totaux nets (Gourinchas and Jeanne 2013). Les déséquilibres mondiaux sont le résultat de l’hétérogénéité des tendances de l’épargne et des investissements dans tous les pays. En effet, un pays connaît un apport de capitaux si son économie est inférieure à son investissement : ce pays emprunte au reste du monde si sa sauvegarde est supérieure à son investissement. La thèse emploierait la croissance de la productivité pour afficher les sources de lumière sur cette hétérogénéité entre les pays. [...] / The financial globalization for the past decades witnesses the global imbalance phenomenon on which the deficit current accounts by some large advanced economics are continuously financed by some developing economies with the high output growth rates and the scarce capital stocks. On the theoretical ground, the Neo-Classical growth model implies that one economy with scarcity of capital would have a high marginal product of capital and a high autarky interest rate therefore, at the integration with the free mobile capital, that country would experience the net total capital inflows so that the domestic interest rate equals that to the rest of world’s rate (Lucas 1990). Furthermore, one economy growing faster than the rest of the world would also have a higher investment demand and should experience the inflows of net total capitals (Gourinchas and Jeanne 2015). The global imbalances are the result of the heterogeneity in the patterns of savings and investments across countries. Indeed, one country experiences an inflow of capital if its saving is less that its investment: that country borrows from the rest of the world to finance the excess investment demand. Similarly, one country would lend to the rest of the world if its saving is higher than its investment. The thesis would employ the productivity growth to shed the refresh lights on this heterogeneity across countries. [...]
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017PA01E044 |
Date | 09 March 2017 |
Creators | Ly-Dai, Hung |
Contributors | Paris 1, Universität Bielefeld, Chatelain, Jean-Bernard, Clemens, Christiane |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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