Au commencement de la philosophie occidentale, Socrate avait déjà posé deux des grands principes de la vie philosophique : la connaissance de soi-même, ainsi qu’une définition générale de la tâche philosophique consistant substantiellement en un apprentissage de la mort. Dans la présente recherche, nous nous proposons d’examiner sous un angle phénoménologique les rapports entre ces deux assertions fondamentales. La conscience de soi impliquerait la conscience de notre propre finitude, de même qu’une prise de conscience de l’Altérité qui serait saisie sous la modalité de la différence ou de l’étrangeté. Mais qu’implique cette saisie de l’Être-Autre et la certitude de notre fin temporelle pour la vie même de cette conscience? La fin de notre temps en ce monde impliquera-t-elle nécessairement la fin de notre conscience intime de sujet en tant qu’être conscient?
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/59505 |
Date | 12 October 2021 |
Creators | Descoteaux, Pierre |
Contributors | De Koninck, Thomas |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | iii, 90 feuillets, application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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