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Mouse models of urogenital pain: causes and consequences of infection and inflammation

The goal of this thesis was to examine the utility of animal models of urogenital pain to explore the causes and consequences of acute and chronic genital and non-genital pain. In the first review chapter entitled "Animal Models of Dyspareunia," the validity and reliability of animal models associated with dyspareunia (painful intercourse) is examined in terms of how closely they parallel the clinical presentation of their respective pain conditions. The review reveals that many of these models are limited by the lack of specificity of their pain behaviours and/or poor correlations between pain and tissue pathology. The second chapter entitled "Repeated Vulvovaginal Fungal Infections Cause Persistent Pain in a Mouse Model of Vulvodynia," describes a mouse model of provoked vestibulodynia developed and used to examine the hypothesis that persistent vulvar pain may result from prolonged vulvovaginal inflammation due to Candida albicans infection. We found that a subset of mice exhibited vulvar mechanical hypersensitivity following three fully resolved Candida infections, as well as following a single, extended infection and repeated vulvar injections of the inflammatory compound zymosan. Following repeated Candida infections, allodynic mice showed significant increases in vulvar innervation, including peptidergic afferent and sympathetic efferent nerve fibers. This model provides evidence for biological mechanisms underlying chronic vulvar pain and sheds doubt on previous assumptions that vulvar pain is merely a consequence of impaired sexual response. In the final empirical investigation, the hypothesis that sexual motivation can be directly modulated by genital versus non-genital pain was evaluated. Whereas genital and non-genital tonic inflammatory pain did not impact the sexual behaviour of male mice, both types of pain resulted in reduced female sexual motivation and behaviour. Together, this body of work demonstrates the potential utility of novel animal models of urogenital pain to study the etiology and impact of pelvic pain in humans. / L'objectif de cette thèse était par conséquent d'examiner l'utilité des modèles animaux de douleur urogénitale afin d'explorer les causes et les conséquences de la douleur aiguë et chronique au niveau des organes génitaux et non-génitaux. Le premier chapitre intitulé "Des modèles animaux de la dyspareunie," examine la validité et la fiabilité des modèles animaux de la dyspareunie en ce qui concerne le degré de parallèle de la présentation clinique avec leurs conditions de douleur respectives. La revue de littérature démontre que plusieurs de ces modèles sont limités par le manque de spécificité des comportements de douleur et/ou par de faibles corrélations entre la douleur et la pathologie des tissus. Le deuxième chapitre intitulé "Les infections fongiques repetées de la partie vulvo-vaginale causent une douleur persistante dans un modèle murin de la vulvodynie," décrit un modèle murin de vestibulodynie provoquée développé et utilisé dans le but d'examiner l'hypothèse que la douleur vulvaire persistante peut résulter d'une inflammation prolongée vulvo-vaginale secondaire à une infection à Candida albicans. Nous avons constaté qu'un sous-ensemble de souris a démontré une hypersensibilité mécanique au niveau de la vulve après trois résolutions complètes d'infections à Candida ainsi qu'après une seule infection prolongée incluant des injections vulvaires répétées de zymosan, soit un composé inflammatoire. Suite à des infections répétées à Candida, les souris présentant une allodynie vulvaire démontraient une augmentation significative de l'innervation de la vulve ainsi que des fibres afférentes peptidergiques et des fibres nerveuses efférentes sympathiques. Ce modèle fournit des preuves pour les mécanismes biologiques causantes des douleurs vulvaires chroniques prouvant les hypothèses précédentes que la douleur vulvaire est simplement une conséquence de la reponse sexuelle réduite. La dernière étude empirique, intitulé "Pas ce soir chéri, j'ai un mal de tête: Les différences entre les sexes dans l'effet de la douleur sur la motivation sexuelle," a évalué l'hypothèse que la présence de douleur génitale contrairement à la douleur non-génitale peut directement influencée la motivation sexuelle. Bien que la douleur inflammatoire tonique au niveau de la région génitale et des régions non génitales n'aient pas eu d'impact sur le comportement sexuel des souris mâles, les deux types de douleur ont entraîné une réduction significative de la motivation sexuelle ainsi que des comportements sexuels chez la souris femelle. L'ensemble de ces travaux démontrent l'utilité potentielle de nouveaux modèles animaux de douleur urogénitale pour étudier l'étiologie et l'impact de la douleur pelvienne chez l'humain.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104576
Date January 2011
CreatorsFarmer, Melissa
ContributorsIrving M Binik (Internal/Supervisor), Jeffrey Mogil (Internal/Cosupervisor2)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Psychology)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

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