Si l'existence d'un îlot de stabilité au-delà de Z=110 est théoriquement acquise, la localisation de cet îlot varie selon les modèles entre Z=114 et Z=126. Dans ce travail la stabilité des noyaux superlourds est sondée à travers l'étude de leur temps de fission. La méthode expérimentale choisie, dite de blocage cristallin, est sensible à la présence dans la distribution des temps de fission d'éventuelles composantes à longs temps signant un mécanisme de fission intervenant après formation d'un noyau composé. Les figures de blocage ont donc été constituées pour les différents produits de la réaction 238U+Ni (6.6 MeV/A) -> 120, le dispositif expérimental utilisé permettant d'identifier et de sélectionner clairement les mécanismes de réaction. La comparaison de la figure de blocage constituée pour des évènements de diffusion quasi-élastique à celle obtenue pour les fragments issus de la fission d'un Z=120, associée à l'étude des propriétés cinématiques de ces fragments témoigne de la présence de temps de fission très longs (>10^-18 s) uniquement compatibles avec un mécanisme de fusion-fission impliquant une hauteur de barrière de fission non négligeable pour Z=120.<br /><br />Dans une deuxième partie sont présentés des calculs microscopiques de hauteurs de barrières de fission réalisés dans le cadre de la théorie HFB à température finie. En raison de la disparition progressive de la corrélation d'appariement avec T, s'effectuant de manière différente au niveau fondamental et au sommet de la barrière, Bf croît d'abord jusqu'à T~0.8 MeV avant de décroître avec T en raison de l'amortissement des effets de couches avec la température.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00267861 |
Date | 16 October 2007 |
Creators | Laget, Michael |
Publisher | Université Paris Sud - Paris XI |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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