Les environnements alimentaires au Canada incitent et promeuvent actuellement l'achat et la consommation d'aliments posant un risque accru pour le développement de maladies non transmissibles. Afin de créer des environnements alimentaires sains, plusieurs solutions ont été proposées, qui nécessiteront des efforts de divers acteurs, dont l'industrie alimentaire. Toutefois, les intérêts financiers des entreprises alimentaires, en particulier celles qui sont impliquées dans la production et la vente d'aliments moins sains, peuvent faire obstacle à la mise en œuvre de politiques et d'actions favorables aux environnements alimentaires sains. Ce mémoire visait à évaluer la structure, les politiques et les engagements de l'industrie alimentaire, particulièrement des fabricants d'aliments et de boissons, et des détaillants alimentaires, pour créer des environnements alimentaires favorables à la santé au Canada. La première étude de ce mémoire visait à identifier les plus puissantes entreprises des secteurs des fabricants d'aliments emballés et de boissons non-alcoolisées et des détaillants alimentaires, et évaluer la structure des secteurs et marchés dans lesquels ces entreprises opèrent au Canada. La seconde cherchait à évaluer la spécificité, l'exhaustivité et la transparence des politiques et des engagements en matière d'environnements alimentaires des entreprises identifiées dans la première étude, en faisant usage de méthodes internationalement développées et implémentées. Les résultats de ces études ont démontré qu'un relativement petit nombre d'entreprises, particulièrement au niveau du secteur des détaillants alimentaires, détiennent énormément de pouvoir au niveau des environnements alimentaires au Canada. La majorité des entreprises évaluées ont également présenté d'importantes lacunes au niveau de la spécificité, de l'exhaustivité et de la transparence de leurs politiques et de leurs engagements, s'alignant peu souvent avec les meilleures pratiques recommandées par des instances de santé publique reconnues, telle que l'Organisation mondiale de la santé. Dans l'ensemble, ces études ont mis de l'avant d'importantes limites aux approches autoréglementaires de l'industrie alimentaires au Canada. Davantage de politiques gouvernementales visant à lutter contre le pouvoir concentré des entreprises, en particulier au niveau du secteur des détaillants alimentaires, ainsi que davantage de politiques visant à créer des environnements alimentaires favorables à la santé pourraient contribuer à améliorer le bien-être des Canadien.ne.s. / Existing Canadian food environments incentivize and promote the purchase and consumption of foods that pose a risk for the development of diet-related non-communicable diseases (NCDs). Various solutions have been proposed in order to create healthy food environments, requiring efforts from a multitude of actors, including the food and beverage industry. However, the financial interests of companies, particularly those involved in the production and sales of less healthy foods, may stand in the way of companies choosing to implement voluntary or company-own policies and actions favorable to healthy food environments, and/or lead to companies opposing government-led mandatory interventions. The aim of this master's thesis was to understand how food and beverage companies are shaping the healthfulness of food environments in Canada. The first study aimed to identify the largest companies in the packaged food and non-alcoholic beverage manufacturing and grocery retailing sectors, and to assess the structure of the sectors and markets in which these companies operate in Canada. The second study sought to assess the specificity, comprehensiveness and transparency of the health-related food environment policies and commitments of the companies identified in the first study using a set of internationally-developed and implemented methods. These studies showed that a relatively small number of companies, particularly within the grocery retailing sector, hold a great deal of power within Canadian food environments. The majority of these companies were also found to have considerable shortcomings in terms of the specificity, comprehensiveness and transparency of their food environment-related policies, which were rarely aligned with best practice recommended by public health bodies such as the World Health Organization (WHO). All in all, these studies pointed to important limits of food industry self-regulatory approaches. Additional government policies aimed at combating concentrated corporate power, particularly in the grocery retailing sector, as well as policies aimed at improving the healthfulness of food environments may contribute to improving the well-being of Canadians.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/147743 |
Date | 05 August 2024 |
Creators | Gaucher-Holm, Alexa |
Contributors | Vanderlee, Lana |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (xi, 111 pages), application/pdf |
Coverage | Canada., Canada |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
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