Return to search

Social arrangements in genomic science: how microarray data and researchers shaped each other

This thesis analyzes some of the social and organizational aspects involved in the production of microarray data through a case study of regulatory practices. It investigates a new blend of skills and expertise involved in biomedical regulation, and examines bottom-up standards initiatives in genomics from a sociology of science perspective. When the first published microarray experiment appeared in 1995, it carried with it a host of questions, opinions, visions, and disputes. With the development of further experiments, the comparability of results became an urgent issue to resolve. The massive datasets generated by each experiment were deemed too complex for single-handed assessment, leading to the involvement of public databases, curators, scientific journals, commercial investors, and other biomedical actors in the quest to stabilize the significance of microarray data. By 2001, the first of many standards initiatives was launched, orchestrating new connections of skills and tasks, and forming a socio-technical network of commitments that was intended to carry microarray data to the realm of scientific objectivity and widespread clinical usage. This thesis is based upon observational and interview data with microarray researchers, as well as primary scientific texts in the field of genomic science. Since widespread experimentation with microarray data began in the early 2000's, these data have led to a blending of professional cultures. My goal was to investigate how these new professional cultures coordinate and activate social networks, articulating them with regulation in order to turn a technological device into a fully ‘working' scientific instrument, i.e. one that delivers consensually agreed upon scientific evidence. I argue that microarray technology was an early, unstable genomic technology that became largely sustained by new forms of concerted social action. / Cette thèse analyse certains des aspects sociaux et organisationnels impliqués dans la production des données des biopuces grâce à une étude de cas des pratiques de réglementation. La thèse examine l'émergence d'une nouvelle articulation des compétences et de différents types d'expertise mobilisés par la régulation biomédicale. En utilisant les notions et les outils de la sociologie des sciences, la thèse se centre sur les initiatives « à partir de la base » visant à standardiser les techniques de la génomique. Les résultats de la première expérience utilisant des biopuces ont été publiés en 1995, et ils ont soulevé une foule de questions, opinions, débats et controverses. Avec l'adoption de cette nouvelle technologie par un nombre croissant de laboratoires, la comparabilité des résultats est devenue un problème urgent à résoudre. L'évaluation du déluge de données générées par chaque expérience a été jugé trop complexe pour en laisser la responsabilité aux seuls chercheurs ayant conduit l'expérience, ce qui a mené au développement de bases de données publiques et à l'implication croissante d'un ensemble d'acteurs (éditeurs de revues scientifiques, compagnies commerciales, et d'autres protagonistes de la recherche biomédicale) pour solidifier le statut et la fiabilité des données des biopuces. En 2001, une première série d'initiatives de standardisation a été lancée afin d'établir de nouvelles interfaces entre les différentes tâches et compétences impliquées dans la performance des expériences avec les biopuces, et jeter ainsi les bases d'un réseau sociotechnique permettant de qualifier les données comme étant scientifiquement objectives et pouvant donc donner lieu à des utilisations cliniques. La thèse est basée sur des données d'observation et des entrevues avec les chercheurs utilisant des biopuces, ainsi que sur l'analyse des publications scientifiques dans le domaine de la génomique. L'usage des biopuces s'étant répandu au début des années 2000, l'utilisation croissante de cette technique a donné lieu à un mélange de cultures professionnelles, impliquant, notamment, des biologistes, des bioinformaticiens, des statisticiens et des cliniciens. Mon objectif était d'examiner comment ces différentes cultures professionnelles, dont certaines (notamment les bioinformaticiens) encore en émergence, ont créé, coordonné et mobilisé des réseaux sociaux via la régulation et la réglementation, afin de transformer un dispositif technologique au statut incertain en un instrument scientifique reconnu comme fiable, c'est à dire capable de produire des faits scientifiques de façon consensuelle. Ma thèse centrale est que la technologie des biopuces dont le statut initial était instable a pu être traduite en une technologie génomique stable grâce au déploiement de nouvelles formes d'action sociale concertée.

Identiferoai:union.ndltd.org:LACETR/oai:collectionscanada.gc.ca:QMM.104595
Date January 2011
CreatorsRogers, Susan
ContributorsAlberto Cambrosio (Internal/Supervisor)
PublisherMcGill University
Source SetsLibrary and Archives Canada ETDs Repository / Centre d'archives des thèses électroniques de Bibliothèque et Archives Canada
LanguageEnglish
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation
Formatapplication/pdf
CoverageDoctor of Philosophy (Department of Sociology)
RightsAll items in eScholarship@McGill are protected by copyright with all rights reserved unless otherwise indicated.
RelationElectronically-submitted theses.

Page generated in 0.0025 seconds