Le début de la fréquentation scolaire constitue, pour une partie des enfants, la première transition majeure du milieu familial vers un milieu public et pourrait représenter un défi pour le système d’attachement, surtout chez les enfants qui présentent un attachement insécurisant (El-Sheikh, Buckhalt, Cummings, & Keller, 2007). Les interventions comportementales qui sont le plus souvent utilisées pour remédier aux problèmes de sommeil sont difficiles à appliquer pour certains parents, qui présentent ou dont les enfants présentent une anxiété de séparation au moment du coucher. La présente étude consiste en l’ajout d’un volet cognitif (Erath & Tu, 2011) à la thérapie cognitivo-comportementale (TCC) chez trois enfants d’âge scolaire qui présentent un trouble réactionnel de l’attachement et souffrent d’insomnie pédiatrique. Elle recourt à un protocole individuel impliquant des mesures quantitatives répétées, des données actigraphiques et des rapports subjectifs des parents consignés dans un agenda du sommeil. Les résultats recueillis suggèrent que les progrès dépendent de la constance des pratiques parentales, de la stabilité du milieu familial ou de l’état psychologique de la mère. Une intervention cognitive et comportementale de plus longue durée accompagnée d’une thérapie familiale serait des voies à explorer pour maintenir les comportements qui favorisent un bon sommeil.
Identifer | oai:union.ndltd.org:usherbrooke.ca/oai:savoirs.usherbrooke.ca:11143/8800 |
Date | January 2016 |
Creators | Mourad, Nadine |
Contributors | Simard, Valérie |
Publisher | Université de Sherbrooke |
Source Sets | Université de Sherbrooke |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Thèse |
Rights | © Nadine Mourad, Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Pas de Modification 2.5 Canada, http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/2.5/ca/ |
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