Afin d'endiguer le développement de l'habitat insalubre qui concerne 11% des 3,5 millions d'habitants (en 2001) de Casablanca, des cités d'habitat collectif ont été édifiées dans la périphérie casablancaise depuis les années 1980. Destinées à accueillir des populations déplacées de quartiers insalubres ou sinistrés, ces cités font suite à une histoire de l'habitat social marocain privilégiant les interventions lourdes et visibles tout en figeant les bidonvilles en leur état. Malgré les revendications des mal-logés et les actions des pouvoirs publics, des aménageurs, les relogements en complexes résidentiels illustrent une absence de dialogue entre ces acteurs.<br />À partir de l'exemple de six cités casablancaises et de l'analyse des pratiques habitantes et des représentations, cette recherche démontre que les familles relogées ne peuvent user que parcimonieusement de leur nouveau statut de "citadins légaux", révélant ainsi la défaillance du volet social des opérations de relogement.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00166924 |
Date | 18 December 2004 |
Creators | Hauw, David |
Publisher | Université François Rabelais - Tours |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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