Tout en s'inscrivant dans le cadre général de l'histoire des femmes et de l'histoire électoralecontemporaine, la thèse se veut d'abord une thèse d'histoire locale quantitative et fait appel égalementà quelques données relevant d'autres disciplines (science politique, droit public, sociologie). Tout endonnant lieu à une comparaison avec l'évolution constatée au plan national, la thèse s'intéresse àl'histoire d'une population donnée (toutes les catégories de femmes élues), dans un espacegéographique donné (le département de la Sarthe), sur une période donnée (1945-2010).L'augmentation du nombre de femmes élues et la diversification des fonctions auxquelles elles ontaccédé sont appréhendées au travers d'une interrogation qui exprime la problématique de la thèse, àsavoir : quelle est la portée de cette progression et quelle signification peut-on y donner ? En réponsela thèse s'efforce de montrer que cette progression quantitative des femmes élues s'est accompagnéed'un certain nombre de pratiques réglementaires ou comportementales qui en limitent la portée et ennuancent la signification. Le plan chronologique adopté permet de mettre en relief les trois phases quiont marqué l'histoire des femmes élues en Sarthe de 1945 à 2010 en reliant chacune à la problématiquegénérale. Cette articulation générale de la thèse débouche ainsi sur un plan en 3 parties intituléesrespectivement : Les années 1945/1970 : une présence tolérée, un statut inchangé ; Les années1970/1990 : une présence acceptée, une pression contenue ; Les années 1990 / 2010 : une présencereconnue, une inégalité maintenue.
Identifer | oai:union.ndltd.org:CCSD/oai:tel.archives-ouvertes.fr:tel-00714657 |
Date | 31 May 2012 |
Creators | Garreau, Bernard |
Publisher | Université du Maine |
Source Sets | CCSD theses-EN-ligne, France |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | PhD thesis |
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