La recherche est le résultat d'une analyse sur l'évolution du contenu de la critique libertaire du travail entre le XIXe et le XXe siècle. La recherche montrera que la critique libertaire du travail au XlXe siècle se centre sur ce que l'industrialisation a fait perdre à l'ouvrier sur le lieu de production: le monopole de son savoir technique et des conditions de travail qui le satisfassent. Divers mouvements porteront ces luttes, tels que les luddites, le Capitaine Swing, les manifestations précédents le massacre de Haymarket Square, le système des communes françaises et le regroupement en syndicats révolutionnaires. Tandis qu'au XXe siècle, la critique libertaire du travail va au-delà du milieu de production en apportant une sévère mise en accusation: de l'institutionnalisation des luttes ouvrières, de la société de consommation; de la marchandisation des rapports sociaux et du caractère hétéronome des techniques de production. Ceci s'incarne dans diverses révoltes comme les émeutes de Watts, Berkeley ou de Mai 68, dans le mode de vie adopté par les punks, dans des mouvements qui ont théorisés sur la transformation du travail afin qu'il puisse s'allier à l'art et au jeu ainsi que par la mondialisation de la lutte ouvrière.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/20736 |
Date | 16 April 2018 |
Creators | Letarte, Jo |
Contributors | Drainville, André C., Gagné, Gilles |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 99 f., application/pdf |
Coverage | 19e siècle, 20e siècle |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0145 seconds