Dans un contexte qualifié d’ « économie du savoir », où la croissance de l’économie mondiale repose de plus en plus sur les activités intensives en connaissance, la thèse s’interroge sur la capacité de deux petits États insulaires en développement – Maurice et Trinidad – à s’adapter pour s'intégrer à cette dynamique. Ces anciennes colonies britanniques, membres du Commonwealth depuis leur accession à l'indépendance dans les années soixante, font état d’indicateurs de développement en constante progression et sont souvent considérées comme des modèles de réussite économique. La thèse étudie la mise en place des institutions dans ces pays et cherche à évaluer dans quelle mesure l’héritage de la période coloniale, à travers la trace qu'ils en conservent dans la période contemporaine, peut faciliter la transition de leurs économies vers les secteurs intensifs en savoir. Pour ce faire, elle retrace leur trajectoire de développement institutionnel et économique des origines jusqu’à nos jours et elle s’intéresse notamment aux mesures prises aujourd’hui pour doter le pays du cadre nécessaire à l’économie de la connaissance, en particulier à travers le rôle de l’enseignement supérieur en tant qu’outil fondamental pour former le capital humain. Tout en reconnaissant que certains des atouts dont disposent les deux pays pour s’engager dans ce processus avec succès peuvent être mis en relation avec leur passé colonial, la thèse approfondit l’hypothèse que leur transformation en économies de la connaissance risque aussi d'être entravée par des caractéristiques héritées de cette période et qui, des décennies après l'accession à l'indépendance, freinent une large diffusion de la connaissance au sein de leur population. / At a time when economic growth is thought to be driven primarily by knowledge, the purpose of this research is to analyse to what extent two Small Island Developing States – Mauritius and Trinidad – are adequately equipped for this new economic context. As former British colonies, they both joined the Commonwealth upon gaining independence in the nineteen-sixties and they have since largely succeeded in overcoming their initially unfavourable conditions. Today, their good political, economic and social development is widely acknowledged. The main focus of this research is to evaluate how far colonial legacy, which is still visible in the contemporary institutions of both these states, can favour the transition they wish to undertake towards knowledge-intensive activities as drivers of economic growth. For this purpose, the research analyses the development trajectory followed by their institutions and their economy spanning the whole period of their colonial and post-independence history; additionally, this research considers the steps which are undertaken nowadays to build the framework required to foster a knowledge economy by studying more specifically the role of higher education as an essential tool for human capital formation. While upholding that some of the assets which could help them achieve their objectives can be linked to their colonial past, the research contends that the transformation of these two countries into knowledge-based economies could be hindered by the legacy of colonisation on some of their current features and which, decades after gaining independence, impedes the widespread diffusion of knowledge amongst their population.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2017USPCA021 |
Date | 23 February 2017 |
Creators | Aza, Ondine |
Contributors | Sorbonne Paris Cité, Azuelos, Martine |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text, Sound |
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