Cette recherche de doctorat interdisciplinaire examine ce qu’Østergaard-Nielsen (2003) a appelé « homeland politics », c’est-à-dire les activités politiques des migrants et des réfugiés relatives à la politique intérieure ou extérieure de leur pays d’origine. Cette thèse se concentre sur deux études de cas, Vienne et Paris, et les personnes et les groupes qui ont tenté d'influencer la politique pendant et après les soulèvements en Egypte (2011-2013). Mon intérêt porte notamment sur l'identification de ces activistes, de leurs réseaux et des raisons de leur participation politique. Mon deuxième intérêt vise le rôle des médias sociaux comme outil de la contestation transnationale. La thèse est divisée en trois parties. La première adopte une approche macro et trace le contexte dans lequel les pratiques transnationales des migrants égyptiens et leurs enfants ont eu lieu, en mettant l'accent sur les politiques d'émigration, d'immigration et d’intégration. La deuxième partie contient l’analyse de mes données empiriques à un niveau micro et décrit les différents types d’activistes transnationaux, leurs argumentations politiques, leurs réseaux et stratégies. Elle donne également un aperçu de leur utilisation Facebook. La troisième partie est une contribution théorique au transnationalisme politique : elle soulève la question de savoir si nous assistons aujourd'hui à l'émergence d'une société civile transnationale égyptienne et développe ensuite un cadre analytique des déterminants qui influencent la « politique de la patrie ». / This interdisciplinary PhD project examines what Østergaard-Nielsen (2003) calls ‘homeland politics’, namely the political activities of migrants and refugees who aim to influence the domestic or foreign policy of their country of origin. It focuses on two case studies, Vienna and Paris, and examines the people and groups who tried to influence politics during and after the uprisings in Egypt (2011-2013). It focuses particularly on the identification of transnational activists, their networks and their motives of their political participation. It further analyzes the role of social media as a tool for transnational politics. The thesis is divided into three parts. The first adopts a macro-level approach and traces the context in which transnational practices of Egyptian migrants and their children take place, by focusing on emigration, immigration and immigrant policies. The second is an empirical analysis on the micro-level and describes different types of transnational activists, their argumentations, networks, and strategies. This includes a comprehensive analysis of their use of Facebook. The third part is a theoretical contribution to political transnationalism by discussing the limits of Egyptian transnational civil society today and by developing an analytical framework for factors which influence homeland politics.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2016IEPP0005 |
Date | 13 January 2016 |
Creators | Müller-Funk, Lea |
Contributors | Paris, Institut d'études politiques, Universität Wien, Wihtol de Wenden, Catherine, Procházka, Stephan |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | English, French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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