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Dynamique des populations de méligèthes, Brassicogethes aeneus Fabr. (Coleoptera, Nitidulidae) et de son principal parasitoïde, Tersilochus heterocerus Thomson (Hymenoptera, Ichneumonidae) en fonction de l’hétérogénéité des paysages agricoles / Dynamic of populations of Brassicogethes aeneus Fabr. (Coleoptera, Nitidulidae) and of its main parasitoid, Tersilochus heterocerus Thomson (Hymenoptera) depending on the heterogeneity of the landscape

Une régulation biologique plus efficace des ravageurs des grandes cultures par leurs ennemis naturels nécessite une meilleure compréhension de la biologie de ces espèces et de leurs patrons de dispersion dans les paysages agricoles. L’objectif de ce travail est d’améliorer les connaissances sur la dynamique des populations de méligèthes et de leur parasitoïde principal. A l’aide de microsatellites, nous avons montré que la structuration génétique des populations de méligèthes était faible en Europe, celle de T. heterocerus est sensiblement plus forte. Avec des modèles statistiques appliqués aux abondances de méligèthes, nous avons montré qu’ils parcourent en moyenne 1,2 km après l’hivernation. Cette distance moyenne de dispersion est comparable à celle estimée à partir de résultats d’assignation de parentés génétique entre paires d’individus. Avec des relevés de terrain, nous avons quantifié et identifié les déterminants de la présence de méligèthes dans d’autres habitats que le colza. Au printemps, ils peuvent être observés dans des prairies, des friches et des bords de champs, où se trouvent des fleurs jaunes. En été, les méligèthes sont présents dans ces habitats, partout où il y a des fleurs, sans distinction de couleurs, surtout sur les adventices des cultures. Enfin, la présence de parasitoïdes semble plus fortement déterminée par la présence de méligèthes que par des éléments paysagers. Le paysage joue un rôle déterminant sur ce couple d’espèces. De plus, les estimations des paramètres démographiques réalisées pourront aider par la modélisation à dimensionner les actions à mener pour limiter les dégâts causés par les méligèthes. / More effective biological regulation of field crop pests by their natural enemies requires a better understanding of the biology of these species and their patterns of dispersal in agricultural landscapes. The objective of this work is to increase knowledge on the dynamics of pollen beetles populations and their main parasitoid. Using an approach based on the analysis of microsatellites, we have shown that the genetic structuring of pollen beetle populations in Europe is weak. Populations of T. heterocerus are more structured. With statistical models applied to the abundance of pollen beetles, we have shown that they travel an average of 1.2 km, after overwintering. This average distance is comparable to that estimated from results of sibship analysis between pairs of individualsWith fieldwork, we quantified and identified the determinants of pollen beetles presence in habitats other than rapeseed. In spring, pollen beetles can be seen in grasslands, fallows and field edges with yellow flowers. In summer, pollen beetles are present in these habitats, wherever there are flowers, without distinction of colour, especially on the weeds of crops. Finally, the presence of parasitoids seems to be more strongly determined by the presence of pollen beetles than by landscape elements. The landscape plays a decisive role on this pair of species. Moreover, throught modelling, estimates of the demographic parameters carried out would help to shape the actions to be taken to limit the damage caused by pollen beetles.

Identiferoai:union.ndltd.org:theses.fr/2017SACLA035
Date30 November 2017
CreatorsJuhel, Amandine
ContributorsUniversité Paris-Saclay (ComUE), Valantin-Morison, Muriel
Source SetsDépôt national des thèses électroniques françaises
LanguageFrench, English
Detected LanguageFrench
TypeElectronic Thesis or Dissertation, Text

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