Cette thèse se veut une réflexion sur l’articulation entre les théories postcoloniales et les pratiques curatoriales de l’art contemporain ; elle cherche en effet à souligner les perméabilités et la relation dialogique qui se sont instaurées entre celles-Ci. Il ne s’agit pas d’expliquer les théories postcoloniales appliquées aux pratiques curatoriales et d’en donner une sorte de mode d’emploi, mais plutôt de les visualiser. Par visualiser nous n’entendons pas illustrer, ou fournir une translittération de la théorie, mais bien donner à voir les différents développements et incarnations de celle-Ci. Les contextes britannique et américain des années 1980 et du début des années 1990 font l’objet de la première partie de la thèse dans la mesure où tous deux sont à la fois les lieux d’émergence des théories postcoloniales et des sociétés clés de l’histoire coloniale. La deuxième partie s’attache à la seconde moitié des années 1990 et au début des années 2000, un moment où les théories postcoloniales deviennent des outils indissociables de l’analyse de la globalisation. Enfin, la troisième partie propose d’envisager un monde post-Occidental au XXIe siècle, post-Occidental dans le sens où l’éclatement de la notion de centre/périphérie nécessite des déplacements et des réajustements épistémologiques dont les expositions d’art contemporain sont d’actifs vecteurs, particulièrement celles cherchant à articuler un propos postcolonial / This thesis is a reflection on the relationship between postcolonial theory and curatorial practices in contemporary art, with an emphasis on the permeabilities and dialogic relationship that has developed between them. It does not seek to explain postcolonial theory as applied to curatorial practices or to provide a so-Called user manual, but rather to visualize them. By “visualize” we do not mean to illustrate or present a transliteration of the theory, butinstead to note various developments and embodiments thereof. The United Kingdom and America during the 1980s and early 1990s are the subject of the first part of the thesis to the extent that they are both places of emergence of postcolonial theory and also key societies in the context of colonial history. The second part focuses on the second half of the 1990s and early 2000s, a time when postcolonial theory as a tool become inseparable from the analysis of globalization. Finally, the third part proposes to consider a post-Western world in the 21stcentury, post-Western in the sense that the dissolution of the concept of center/periphery requires certain shifts and epistemological adjustments for which contemporary art exhibitions are active vectors, particularly those seeking to articulate a postcolonial discourse
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2014REN20028 |
Date | 14 November 2014 |
Creators | Allain Bonilla, Marie-Laure |
Contributors | Rennes 2, Zabunyan, Elvan |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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