Deux notions formeront cette étude : les emprunts linguistiques d’abord et la traduction ensuite. Pour les aborder, nous nous intéresserons à des problèmes théoriques liés aux sémantiques lexicale et discursive afin de dégager les cadres théoriques de ces deux sujets en prenant appui sur des exemples authentiques dans les deux langues (français et arabe). On s’interrogera dans un premier temps sur le rôle exact de l’emprunt dans le mécanisme complexe du langage. Nous commencerons à poser les données du problème, tout d’abord, au niveau lexicologique où le contact se fera entre les mots et leurs équivalents morphosyntaxiques dans l’autre langue ; c’est le cas le plus simple à analyser. Ensuite, notre analyse s’élargira au niveau discursif, là, le discours sera affronté dans sa complexité. Contrairement à une idée reçue du structuralisme qui présente la langue comme un organisme statique, il s’agit d’un système changeant qui rétablit sans cesse ses équilibres internes compromis. Notre analyse va être basée sur la théorie praxématique qui voit que la réalité et la langue sont inséparables. L’emprunt est une preuve par son existence et son maintien, qu’une nouvelle réalité existe, utilise un nouvel élément pour la caractériser. A travers les problèmes de l’emprunt linguistique, on trouve donc des problèmes liés à la langue, au lexique et au discours. Puisque l’emprunt est le passage du lexique d’une aire linguistique à l’autre, il soulève également tous les problèmes fondamentaux de la traduction : ici c’est l’analyse discursive qui est directement concernée. Nous nous intéresserons donc à la problématique des contacts des langues, d’une part, au plan de l’unité minimale qu’est le mot, et d’autre part, à celui de son actualisation en discours qui est au coeur de la problématique de la production du sens. / Two notions will train this study: the linguistic loanword at first and the translation then. To approach them, we shall be interested in theoretical problems bound in semantic lexical and discursive to loosen the theoretical frames executives of these two subjects by taking support on authentic examples in both languages (French and Arabic). First of all we will wonder on the exact role of the loanword in the complex mechanism of the language. We shall begin to put the data of the problem, first of all, at the lexicological level where the contact will be made between the words and their morphosyntactic equivalents in the other language; it is the easiest case to analyze. Then, our analysis will widen at the discursive level, there, the speech will be faced in its complexity. Contrary to a generally accepted idea of the structuralism which presents the language as a static body, it is a changeable system which restores ceaselessly its damaged internal balances. Our analysis will be based on the praxématique theory which states that the reality and the language are inseparable. The loanword is a proof by its existence and its preservation that a new reality exists, since it consists in using a new element to characterize this very reality. Through the problems of the linguistic loan, we thus find problems connected to the language, to the lexicon and to the speech. Because the loan is the passage of the lexicon of a linguistic area to the other one, it also raises all the fundamental problems of the translation: here the discursive analysis is directly concerned. We shall thus be interested in the problem of the contacts of the languages, on the one hand, to the plan shot of the minimal unit which is the word, and on the other hand, to that of its updating in speech which is in the heart of the problem of the production of the sense direction.
Identifer | oai:union.ndltd.org:theses.fr/2010MON30077 |
Date | 13 December 2010 |
Creators | Rustom-Ozone, Nisrine |
Contributors | Montpellier 3, Siblot, Paul |
Source Sets | Dépôt national des thèses électroniques françaises |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | Electronic Thesis or Dissertation, Text |
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