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Impact de l’ajout d’une équipe de proximité intensive pour jeunes itinérants souffrant de psychose et de toxicomanie à une clinique d’intervention précoce pour la psychose

Au Canada, chaque nuit, en moyenne 6000 jeunes sont sans-abri. Ceux souffrant de psychose
et de toxicomanie sont particulièrement à risque d’itinérance. La littérature suggère qu’il y a
nécessité de soins adaptés pour cette population. Une équipe d’intervention intensive de
proximité ÉQIIP SOL (ES) fut créée au CHUM en 2012 afin de mieux offrir une approche
adaptée la clientèle des jeunes itinérants souffrants d’un premier épisode psychotique et de
toxicomanie (JIPEPT).
Objectif : Étudier l’impact de l’ajout de l’ES aux services de la Clinique spécialisée
d’intervention précoce pour la psychose (CIP) sur l’évolution symptomatique et fonctionnelle
et l’utilisation de services des JIPEPT.
Méthode : Étude de suivi longitudinale comparant l’évolution des JIPEPT suivis par l’ES en
ajout à une CIP depuis 2012 à ceux suivis dans une CIP (2005-2011). La stabilité à
l’hébergement (issue primaire), l’autonomie en hébergement, l’évolution fonctionnelle
(SOFAS) et clinique globale (GAF, CGI), la sévérité de la toxicomanie (AUS, DUS), et
l’utilisation de services (consultations à l’urgence et hospitalisations) ont été collectées de
manière prospective durant 24 mois.
Résultats : Le suivi de l’ES+CIP est associé à un taux plus élevé de JIPEPT en hébergement
stable que le traitement régulier CIP seul (RR=2,38, p=0,017). L’évolution fonctionnelle,
clinique et de la toxicomanie des 2 groupes sont similaires.
Conclusion : L’ajout de l’ES à une CIP semble permettre d'augmenter le taux de stabilité en
hébergement chez les JIPEPT. Toutefois, les facteurs de mauvais pronostic prémorbides et
l’intensité déjà élevée du traitement comparateur (CIP) expliquent possiblement que l’ES n’ait
pas d’impact supplémentaire sur l’évolution du fonctionnement et de la toxicomanie à court
terme. / In Canada, every night, about 6000 youths are homeless. Those suffering from psychosis and
substance use disorder (SUD) are at higher risk for homelessness. Today’s literature suggests
the need for dedicated interventions for this population. In 2012, an intensive outreach team
(ÉQIIP SOL (ES)) was created at the CHUM, to help homeless youth suffering from
psychosis and SUD (HYPS).
Objective: Explore the impact of ES added to an early intervention for psychosis clinic (EIC)
on service use and the symptomatic and functional outcome for the HYPS.
Method: Longitudinal study comparing the outcome of HYPS who received care from ES in
addition to an early intervention for psychosis clinic (EIPC) (2012-2015) to an HYPS
historical cohort who received care from EIPC only (2005-2011). Housing stability (main
outcome), living arrangement autonomy, global assessment of functioning scale (SOFAS),
clinical global assessment scales (GAF, CGI), SUD severity (AUS, DUS) and services use
(Emergency consultations and hospitalizations) have been collected prospectively for 24
months.
Results: With ES + EPIC, there is a higher rate of HYPS in stable housing than with EIPC
only (RR=2,38, p=0,017). Symptomatic and functional outcomes as well as drug and alcohol
misuse are somewhat similar for the 2 groups.
Conclusion: The addition of ES to an EIPC seems to benefit HYPS in increasing housing
stability. However, poor prognostic factors of HYPS and the high intensity of the comparator
treatment (EPIC) may explain why ES does not seem to have an additional impact on shortterm
symptomatic, functional and SUD outcome.

Identiferoai:union.ndltd.org:umontreal.ca/oai:papyrus.bib.umontreal.ca:1866/18862
Date12 1900
CreatorsDoré-Gauthier, Virginie
ContributorsAbdel-Baki, Amal, Jutras-Aswad, Didier, Ouellet-Plamondon, Clairélaine
Source SetsUniversité de Montréal
LanguageFrench
Detected LanguageFrench
TypeThèse ou Mémoire numérique / Electronic Thesis or Dissertation

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