L’objectif de ce mémoire est une analyse et une évaluation de la retraduction en suédois de « Le Petit Prince » d’Antoine de Saint-Exupéry (T2), parue chez Modernista, en 2015, en relation avec le texte source en français et en relation avec la traduction classique, parue chez Rabén&Sjögren, en 1952 (T1 ; la version révisée de 2015, actuelle au moment de la retraduction). L’analyse se base sur quelques concepts de Lita Lundquist, notamment la distinction entre stratégie de traduction « imitative » et « fonctionnelle », et la cohérence entre la stratégie « globale » et les stratégies « locales ». De plus, notre analyse nous mène à la distinction entre « traduction » et « révision », comme présentée par Philippe Bouquet (2012), et à la distinction entre une définition linguistique de traduction – approche principale de ce travail – et une définition socio-culturelle selon Toury (1995). Les résultats principaux sont 1) la découverte d’un manque de stratégie globale cohérente dans la T2 – à la différence de la T1– et 2) une dépendance forte de la T1 dans la T2. Aussi, dans la retraduction, nous avons remarqué une stratégie locale remarquable de suppression totale du pronom personnel suédois de man. Ces résultats sont brièvement discutés sous la lumière des aspects socio-culturels et dans une section sur l’applicabilité de l’hypothèse de la retraduction (Tegelberg 2014). / The aim of this paper is an analysis and an evaluation of the re-translation into Swedish of "Le Petit Prince" by Antoine de Saint-Exupéry (T2), published by Modernista in 2015, and its relation to the original French text as well as to the classical Swedish translation published by Rabén&Sjögren in 1952 (T1; the 2015 version, contemporary with the re-translation). The analysis is based on some concepts of Lita Lundquist (2007): the distinction between "imitative" and "functional" translation strategies, and the coherence between a "global strategy" and "local strategies". Furthermore, this analysis leads us to a distinction between "translation" and "revision" as presented by Philippe Bouquet (2012), and to a distinction between a linguistic definition of translation – the main approach of this work – and the scoiolinguistic definition by Toury (1995). The main results are 1) the discovery of a lack of a coherent global strategy in T2 – as opposed to T1 - and 2) the strong reliance of T2 on T1. Also, we found a remarkable local strategy in T2, a total removal of the Swedish personal pronoun man. These results are briefly discussed in the light of socio-cultural aspects and in a section on the applicability of the retranslation hypothesis (Tegelberg 2014).
Identifer | oai:union.ndltd.org:UPSALLA1/oai:DiVA.org:du-23205 |
Date | January 2016 |
Creators | Ekerot, Cecilia |
Publisher | Högskolan Dalarna, Franska |
Source Sets | DiVA Archive at Upsalla University |
Language | French |
Detected Language | English |
Type | Student thesis, info:eu-repo/semantics/bachelorThesis, text |
Format | application/pdf |
Rights | info:eu-repo/semantics/openAccess |
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