Tableau d'honneur de la Faculté des études supérieures et postdorales, 2015-2016 / Le paysage philosophique en théorie de l’action contemporaine est largement façonné par l’argument de l’exclusion causale de Jaegwon Kim. Cet argument menace apparemment le physicalisme non réductionniste, position ontologique qui affirme l’irréductibilité des propriétés mentales aux propriétés physiques. C’est qu’il mène à la conclusion que les propriétés mentales sont soit des propriétés physiques, soit des épiphénomènes. J’examine une tentative récente et prétendument non réductionniste d’éviter les conclusions de l’argument de l’exclusion causale, soit la théorie de la réalisation par sous-ensembles de Shoemaker. Cette théorie espère remplacer le fonctionnalisme en tant que conception dominante des rapports psychophysiques. Je tente de prouver qu’elle échappe aux critiques de Kim seulement au prix de l’abandon du non-réductionnisme. En effet, si la perspective de Shoemaker a le mérite d’éliminer la surdétermination habituellement associée aux effets psychophysiques, elle ne reconnaît toutefois pas l’existence de pouvoirs causaux proprement mentaux.
Identifer | oai:union.ndltd.org:LAVAL/oai:corpus.ulaval.ca:20.500.11794/26238 |
Date | 23 April 2018 |
Creators | Rioux, Catherine |
Contributors | Bilodeau, Renée |
Source Sets | Université Laval |
Language | French |
Detected Language | French |
Type | mémoire de maîtrise, COAR1_1::Texte::Thèse::Mémoire de maîtrise |
Format | 1 ressource en ligne (vii, 107 pages), application/pdf |
Rights | http://purl.org/coar/access_right/c_abf2 |
Page generated in 0.0037 seconds